Hier soir se tenait la soirée d'adieu et de bon vent de X. parti pour quelques mois au Canada, comme il semble être d'usage ces temps-ci. S'y côtoyaient gothiques, métalleux, chiens de sac à main, gens de cinéma, Francis Lalane, et autres pochetrons habituels s'efforçant de garder la cadence au son du disco et de l'electroclash. La soirée -s'éternisant- se prolongeant, les corps se sont rapprochés pour se blottir sous des couettes prétextuelles. Ainsi F. s'est réveillé aux côtés de O., et M. aux côtés de C.. Certains ont su rester sage par la force des choses, alors que d'autres n'étant pas américains ne se sont pas gênés. On reste encore sans nouvelles de ceux, arrosés de Ricard, plus ou moins en couple, parti avec d'autres, plus ou moins et couple. Douce souplesse des relations humaines.
Bon voyage X. tu nous manques déjà moins.