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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Auteurs / Herr.Ektor herr.ektor

I feel cream (dixit peaches)

Posté dans Musique par Herr.ektor

Alex au pays des merveilles (2)

Posté dans Faits divers par Herr.ektor

Nous étions nombreux à avoir répondu présent à l’appel de la secrète Fraise Vinyl qui avait été relayé sur ce blog, suffisamment pour remplir un bus d’une quarantaine de places. Tels des élus, nous étions fiers, nos parapluies à la main, de participer à cet appel mystérieux et attractif comme un chant de sirènes dans lequel nous avions toute confiance et qui pourtant aurait pu nous mener de Charybde en Scylla. La destination ne serait pas celle-là et nous en étions sûrs. C’est donc plein de doutes et de certitudes que nous nous sommes rendus au lieu-dit et à l’heure dite pour commencer le voyage. Un bus nous attendait et deux jeunes femmes encadraient les portes d’entrée grimées en hôtesses de l’air. Après un rapide check-in, les passagers purent embarquer pour l’inconnu. Les hôtesses jouèrent leur rôle en indiquant règles et consignes de sécurité à suivre pendant le trajet. Une feuille de papier, avec des symboles inconnus au premier abord, fût remise à chaque participant et tous furent priés d’écrire un mot et de plier le papier comme il le convenait jusqu’à l’obtention d’un petit bateau. Toutes ces embarcations fragiles furent récupérées par les hôtesses à notre sortie du bus.

Arrivé à destination. Petit jardin à traverser avant d’entrer dans le vif du sujet. Sur le qui-vive, nous pénétrâmes une grande bâtisse aux allures de château. Les discussions se firent discrètes.

Au bout du couloir sombre, une première fille muette se tenait debout, une lampe de poche à la main, faisant glisser la lumière sur son corps habillé de vêtements baroques. Le ton était donné.

Une première salle, lumière crue, deux filles, l’une debout le regard perdu, chérissant un canard et l’autre prisonnière d’une bulle de plastique transparent, cherchant une sortie, déchirant l’enveloppe pour respirer. Femme prisonnière, femme corsetée, belle étouffée qui cherche sa liberté.
plastik
Deuxième salle, éclairage tamisé. Deux filles nues le corps recouvert de paillettes, lascives sur une table. Entourées de verres pleins d’une mixture crémeuse à la fraise, elles s’embrassaient langoureusement et ne s’arrêtaient de se lover que pour distribuer les verres aux invités, voyeurs interdits de leur intimité. Une chanteuse lyrique distillait une mélopée enveloppante de douceur tandis que les nymphes continuaient leurs tendres faveurs et le public goûtait avec ferveur aux douceurs sucrées qui lui étaient servies dans les verres. Femmes libérées, serviles et assumées.
naiades
Troisième salle, une véranda pleine de ballons blancs, une femme dans une cage de plastique admirant les petits bateaux de papier blanc suspendus, que nous avions pliés dans le bus et nous échouons dans un jardin accompagnés d’une mer de ballon. Femme esthétique passive ou pensive, muette délibérée ou désespérée.
balons
Une fois rassemblé dans le jardin, le public fût invité en entrée à écouter un petit concert lyrique et à se rafraîchir d’une sucette en forme de cœur au gingembre et au piment d’Espelette. Un peu plus loin quatre filles nous attendaient sagement assises sur des balançoires accrochées à des arbres majestueux. A la main, elles tenaient un arrosoir et distillaient à qui le voulait de l’eau agrémentée de sirop aux goûts différents. C’est là que les parapluies étaient utiles.
balançoire
Nous avons pu ensuite nous vautrer sur des coussins et couvertures disposés dans l’herbe et assister en plat principal à un concert excellent de Fragile Architecture associé à un velouté d’asperge et sa noix de Saint-Jacques puis en dessert un mix original de Dark Side of the Funk accompagné d’une banane au chocolat et d’une délicieuse mousse au gingembre.

Puis il fût l’heure de partir, le bus nous attendait. Retour à Toulouse avec un goût amer, dégrisés comme après une petite mort.

Alors MERCI Fraise Vinyl pour ce voyage allégorique au coeur d’un appareil (re)productif féminin : au départ les ovaires dont quelque chose veut sortir puis l’utérus où l’amour se fixe, enfin le vagin et l’accouchement de la vie qui poursuit son cours au jardin des délices et de l’envie.

Encore une fois nous fûmes transportés dans un univers au goût de rêve et de fantasme où des naïades nous servent de nourriture esthétique. Étrange sensation, comme l’impression d’avoir croqué dans une fraise au vinyle, d’avoir basculé comme Alice dans un pays de merveilles, dans un rêve éveillé, d’avoir pris du LSD, de pénétrer l’inconscient d’une artiste passionnée.

El orgullo Madrid

C’est avec un peu de retard que cet article arrive mais il fallait le temps à nos fidèles reporters de se remettre du décalage horaire de leur séjour à Madrid. C’est avec joie et bonne humeur que notre fine équipe composée de 5 personnes (Z.& HP., O. et P&D ) est allée rendre visite à nos meilleures correspondantes espagnoles E. & D. et leur chienne Morcillita blanca.

La semaine de l’orgullo battait son plein et c’était l’occasion pour nos larrons de visiter la ville tout en faisant les soldes pour les plus accros au shopping… Le séjour à été court et les soirées nombreuses. La ville était pleine de gens qui, dans la liesse et l’allégresse, buvaient et dansaient dans les rues. Les festivités se tenaient au début principalement dans le quartier Chueca mais le reste du centre ville fût vite contaminé. Mini bières, travestis, hommes sexy voire même complètement nus, vous pouvez voir les photos de l’évènement ici

En résumé : Les journées ont été courtes et chaudes et les rue pleines de Muscle Marys Over The Top et de fashion victims. HP s’est fait griffé (voir photo plus bas) par une Dragqueeen enragée devenue folle de jalousie quand elle aperçut le maquillage magnifique et inégalable de O. D’ailleurs, La Prohibida ne nous a pas fait l’honneur de sa présence, elle n’a en effet pas supporté l’idée d’être en concurrence avec nous. Scarif

Nous remercions grandement E &D nos hôtes de nous avoir supporté pendant ces quelques jours.

RDV àne pas louper (2) !!!

Posté dans Annonce par Herr.ektor

vendredi 10

L’été est là

Posté dans Alerte par Herr.ektor

L’été est là et il est temps de dire des choses sur ce qu’il se passe. Quelques événements se sont multipliés et personne n’a rien dit. Alors voici le résumé :

Pendant que certains rencontrent de façon effrénée, d’autres partent une semaine dans le nord, certains sont en vacances et tentent d’en profiter, d’autres vomissent sur les terrasses en soirée puis roulent des pelles puis gerbent à nouveau mais cette fois-ci en pleine journée dans une rue très empruntée puis attendent des nouvelles de la belle rencontrée accrochés à leur portable. D’autres reviennent nous faire coucou d’une région obscure du nord de l’Europe où il fait très froid en hiver pour y repartir et revenir dans quelques semaines et y repartir à nouveau presque pour toujours. Certains enchaînent les concerts, sortent des CD à la Fnac et créent un compte sur notre blog sans s’en servir. D’autres se font suspendre dans les airs pendant ces mêmes concerts pour s’enduire d’huile et de paillettes…

Et maintenant que va-t-il se passer ?

A suivre : le départ imminent de nos plus fabuleux reporters pour Madrid, une performance intrigante dont le secret est bien gardé prévue le 10 juillet (voir article précédent), le retour de certains exilés et des soirées, encore des soirées, toujours des soirées et des paillettes et que l’été vive et brille de mille feux !!!

RDV à ne pas louper !!!

Posté dans Annonce par Herr.ektor

invitalex

La joyeuse fin de la rue B

Posté dans Vipère party par Herr.ektor

On nous avait prévenu et on ne voulait pas le croire mais nous avons été mis sur le fait accompli : l’antre de la débauche et du raffinement, la rue B , sonnait sa dernière heure et c’est sous forme d’électrofuckdiscosuicidebolywoodparty que le glas a retentit.

Les colocataires de ce lieu cultissime qui a inspiré de nombreux artistes, avaient réunis une dernière fois leurs énergies pour donner ce qu’ils avaient de meilleur : l’amour qu’ils portent au monde qui les entoure.

Nous étions conviés à nous grimer sous les traits d’acteurs et actrices indiens et nous avons presque tous joué le jeu. Ainsi habités par de nouvelles âmes, nous avons pu faire un happening dans le salon où certains jouaient à des jeux fort peu subtils et ennuyeux. Le volume de la musique a ainsi augmenté jusqu’à faire éclater le groupe de joueurs qui ne pouvaient plus rien faire d’autres que de céder leur place aux danseurs enflammés. La fête pouvait commencer et elle allait être à la hauteur de l’Himalaya. Une journaliste d’un quotidien régional (une certaine S ) avait été dépêchée sur les lieux pour couvrir l’évènement. Très vite elle a été complètement prise par l’énergie ambiante et en a oublié ce qu’elle venait faire ici, mise à part participer activement à l’ambiance en trémoussant son popotin sur la piste de danse. Les chorégraphies s’enchaînaient et l’appartement s’emplissait de gens heureux. Nous avons pu croiser au détour d’un couloir ou d’une chambre, des bohémiens, un pirate enturbanné, une femme aux oreilles de chatte, des diseuses de bonne aventure, une accordéoniste qui animait un bal musette, des personnes égarées mais heureuses et bien sûr des indiens et des indiennes dans des positions quelques fois tantriques. La température montait et bientôt le plancher s’embrasa. L’énergie des convives se concentra en une espèce de boule qui explosa et répandit une onde sexuelle sur toute la ville. La rue B finit en un orgasme.

Il s’est passé bien des choses cette soirée là, mais rien ne peut plus être raconté.

Brigitte reine de la décadence

Posté dans Musique par Herr.ektor

Parce que vous l'avez bien mérité, un petit morceau de Brigitte Fontaine Reine de l'avant garde qui date de 1966 mais qui est tellement d’actualité… a écouter avec délice…

Joli mois de mai

Posté dans Musique par Herr.ektor

En mai fais ce qu'il te plait…

Le talent n'a pas d'âge

Posté dans Faits divers par Herr.ektor

Voici une vidéo qui fait un vrai pied de nez à tous les canons de beauté télévisuels habituels et qui nous rappelle qu'on peut être vieux et moche et enivrer les foules..

Nous lui pardonnerons le choix de la chanson car l'interprète nous rappelle combien certain(e)s peuvent être d'une platitude extrême.
Alors oui !! le talent n'a pas d'âge et nous avons encore le temps…