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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Un week-end enflammé pour les vipères

Tout a commencé le vendredi 14 novembre 2008. Nous fêtions dignement, de façon prématurée mais néanmoins voulue, l’anniversaire de F.. L’alcool coulait à flot et les corps ont mû au son de la playliste utilement préparée à l’avance, comme les sympathiques coktails de rhum-carambar, par F. C’était aussi pour P. & D. l’occasion de célébrer les 1 an de leur rencontre qui avait eu lieu pour la même occasion chez F.. La disposition de l’appartement ayant changé, nous n’avons pu reconstituer la scène mais ne vous inquiétez pas ils se sont rattrapés après…

Samedi 15 novembre 2008 après avoir tenté d’éliminer nos excès de la veille par diverses activités (glandage sur canapés moelleux, cours de bondage accélérés, boutiques pour les plus courageux…), nous attendions avec impatience le concert de nos idoles. Nous savions plus ou moins à quoi nous attendre et c’est débordant d’excitation que nous nous sommes rendus au concert. SEXY SUSHI, ceux qui depuis des lustres nous permettent de faire des attentats musicaux dans les soirées molles, étaient enfin de retour dans notre ville rose pour foutre le bordel. Sur scène, Mitch et Rébecca ont tout donné, surtout Rébecca. Le public était beaucoup trop mou (sauf nous) et ils ne se sont pas gênés pour nous le faire savoir. Insultes au public (vous n’êtes que des petites Maria Carey), paroles de chansons tronquées violemment, bouteilles d’eau jetées à la gueule des gens, sauts sur humains pas très consentants, incitation à la nudité en groupe et à la destruction des lieux, service d’ordre dépassé par les événements et comme punition, car nous aimons tous ça, une reprise de Cascada… Rébecca la Warrior était au top de sa forme, du vrai n’importe quoi et c’est pour ça qu’on l’aime. Cet instant digne d’une performance post-punk-apocalyptique n’a laissé personne indemne. C’est donc plein d’énergie bouillonnante et touchés par la grâce que nous nous sommes rendus ensuite à la soirée de B. qui étaient déjà bien entamés (la soirée et B.). Comme à leur habitude B. et ses colloques avaient assuré. Le sport était à l’honneur et tout le monde avait pris son EPO pour durer jusqu’au bout de la nuit. Certains ont flirté mais pas longtemps et d’autres ont prié les dieux des excès de les laisser un peu en paix car il y a bien un moment où il faut arrêter de faire la guerre au temps-qui-passe-trop-vite et dormir.

Nous nous souviendrons longtemps et avec nostalgie de ce week-end.

RIEN A FOUTRE DU GHETTO !!!!

D. revient plus léger

Ha l'esprit de Noël !!!… Après un séjour frigorifique au pays des lynx, D. s'en revenait dans sa ville fétiche par les moyens du chemin de fer. Le trajet comportait une escale à Lyon. 45min d'attente.. Après avoir fumé sa première cigarette dans le froid urbain de la ville reine des animaux, D. est retourné à l’intérieur de la gare pour voir à quel quai il devait se rendre pour prendre sa correspondance. Seulement voilà, sa route croisa devant le panneau d'affichage, 3 hommes vêtus de bleu (un gentil, un méchant et un fantôme)… des représentant de la police dont les bureaux ne sont ni plus ni moins installés dans l'enceinte du lieux de transit des voyageurs modernes. Bref ceux-ci se sont emparés des papiers d’identité de D. et l’ont trainé au poste histoire de voir s’il ne transportait pas des substances illicites. Substance illicites il y avait, mais en trop petite quantité pour que ça vaille le coup de faire un rapport. Les hommes de lois étaient très déçus de ne pas avoir mis la main sur, je cite : « de la blanche ». Alors après avoir posé quelques questions-réponses sur sa consommation potentielle de drogues diverse et variées, il a été décidé que le gentil, de façon très affable, accompagne D. jeter dans les toilettes l’objet du délit. Pendant ce temps le fantôme jouait à merveille son rôle de Casper et le méchant son rôle de bulldog. C’est ainsi que plus léger D. s’en est retourné attendre patiemment l’arrivée de son train. De ce moment précieux il reste une photo prise quelques jours avant les faits comme un signe du destin… (à méditer)

Sanglier

O. nous revient meurtri de son joyeux Noël en famille

Posté dans Fêtes familliales par Asthik

Ayant essuyé la jalousie délirante et le complexe de victime de son frère – ainsi qu'un flot d'insultes haineusesO. à passé quelques heures au service des urgences. Le clou idéal de ses jours de fêtes familiaux. O. a réussi à regagner la douceur de son foyer, avec cinq superbes points de sutures qui lui font une bouche de travesti brésilien. Hélas, ses nouvelles lèvres lippus n'arrivent pas à chasser sa peine, ni à le faire changer d'avis que ce Noël sera son dernier en famille.

Il fait si froid dehors.

Sutures