En attendant la soirée de demain, voici un petit clip pour savoir comment s'y comporter…
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Fragile Architecture
Bienvenue dans un monde sombre et doux, tendre et triste où, dans les ténèbres jaillit la lumière d'une musique qui nous guide vers d'autres dimensions. Dans un paysage dévasté par la stupidité humaine, le fantôme d'un robot se balade le cœur ouvert, il saigne et chante sa douleur. Une cérémonie chamanique, un visage qui se décompose, une armée d'ondes musicales nous transperce pour mieux nous bercer. Une larme est versée et s'écrase dans un désert d'ombre. Le robot pleure comme il saigne. De ses larmes naissent des mélopées enveloppantes tristes et belles qui courent dans la tête comme le lierre sur les murs d'une maison abandonnée. Prenant racine entre les pierre, il y a quelque chose qui s'accroche et qui crie, qui vit et survit au fond de la mémoire comme le souvenir blafard de nos amours mortes ; le chant de bataille d’Éros et de Thanatos.
Après la caresse de « Sweet Electric » venez vous balader avec « The walk of the giant robot », que vous pouvez télécharger gratuitement en entrant le mot de passe GRYJ87 ici.
Voici le dernier clip du groupe entièrement réalisé par FAb, membre fondateur de cette architecture fragile.
et en bonus un clip tiré de la performance avec FraiseVinyl au Théâtre Garonne (voir l'article ici )
Mon petit ami est un Zombi
Mi Novio es un zombi (reprise d'une chanson espagnole des années 80) est la nouvelle chanson de Pierre Pascual (ex Chose Chaton, ex cartel Couture) et il vient de sortir un clip que voilà….
Il passe à Madrid quand j'y serai, j'espère pouvoir faire le reporter comme l'an dernier et rapporter une photo avec lui…
Et puis tant que j'y suis voilà aussi « J'aime sentir ta bouche glisser »
Hard Ton
Parce que j'adore Hard Ton (comme vous le savez déjà) et cette chanson groovy avec un clip fait d'images des années 80 où les gens se frottent et dansent comme des fous, et que je l'ai écoutée tout le week-end et que je l'ai mise sur Facedebook et que Hard Ton m'a répondu « Merci beaucoup » alors la voilà sur notre blog chéri.
Encore un morceau génial qui sera dans ma prochaine playlist pour la future Electro Fuck Disco Suicide Party en attendant de les voir peut être un jour en concert à Toulouse (j'en rêve!!).
Hard Ton on vous kiffe à mort !!!
Butch in Stockholm
Voilà un groupe de deux filles qui ont l'air ma foi bien sympatiques et qui font de la musique comme on aime, légèrement électrofuck sur les bords… Je vous mets le lien avec soundcloud, pis celle que j'écoute en boucle depuis deux jours : la reprise de Pull Marine… elle fera partie de ma playlist lors de la prochaine électrofuckdiscosuicideparty … en attendant de les voir peut être un jour en vrai…
Pull Marine (Cover) by Butch In Stockholm
Continuez les filles on kiffe !!!
Inépuisables années 80 ....
Encore une pépite des années 80 que notre tendre P. a su dénicher…
PAILLETTES PUTAIN!!!
Voici le nouveau thème tout en nuance de notre prochaine Electro fuck disco suicide party! ( Si vous préférez vous pouvez choisir l'autre thème : PUTAIN DE PAILLETTE !!! )
Retrouvons nous sur la piste pour une réunion dansante cadencée au son de l'electropop-trash-funk-clash-variété….
Comme toujours venez avec vos plus beaux fuseaux, boleros et autres trucs pailletés!
Love les vipères putain!
Tueurs nés version 3éme âge
Des vieux qui font n'importe quoi, de la drogue, de la musique électronique, du sexe et de la violence… voilà une petite vidéo sympa…
Petit rap du dimanche
Une petite chanson dansante avec un message très « gay and proud » que je préfère à « born this way » de lady g. Ecoutez, lisez et dites ce que vous en pensez.
FraiseVinyl + Fragile Architecture
Samedi soir dernier au Théâtre Garonne, FraiseVinyl et Fragile Architecture se donnaient en spectacle pour le bonheur de nos yeux et de nos oreilles. Pour ceux qui l'auraient loupée, voici un petit condensé d'une performance onirique à plusieurs mains.
Arrivée des musiciens. Tels des druides dont les capuches cachaient leurs visages, ils prirent place aux côtés de leurs instruments, prêts à nous faire vivre une cérémonie musicale mystique. Fragile architecture drapée de blanc au milieu d'une scène nue artistique. L'ambiance était posée et le public aussi.
Les premières notes s'élevèrent dans les aires, ondes éthérées pour oreilles éveillées, le chant vint danser avec les mélodies et les chansons douce-amères s'enchaînèrent pour remplirent l'espace. Puis, derrière les musiciens, une bâche noire tomba pour révéler son secret à la lumière d'un stroboscope. De grands ballons blancs s'envolèrent vers les cieux retenus par de longs fils couverts de pages blanches où nous pourrions écrire à l'encre invisible de la perception, les émotions qui nous traverseraient. De la nuit, au fond de la scène, naquit un tableau d'étranges femmes blanches aux têtes de lapins noirs, qui retenaient de leurs mains l'envolée des aérostats. Au début immobiles, elles entamèrent une marche rigide sans bouger de place. Elles arrivaient dans le spectacle et n'en repartiraient plus. Le concert continuait et les filles redevinrent interdites. La musique nous berçait et nous menait vers l'essence d'un univers onirique qui ne demandait qu'à nous envelopper. Et le si nous montions, semblait nous demander le son. Lumière noire et silhouettes blanches, les formes féminines prirent vie. Certaines d'entre elles s'avancèrent droit dans le public, traversant la salle droit devant. Félines, elles montèrent sur les sièges pour passer à travers les rangées de manière animale. Elles offrirent à quelques personnes le bouquet de ballons qu'elles tenaient, puis allèrent se poster sur le côté des allées. Les autres encadraient les musiciens comme une armée de chimères. Il n'était pourtant pas question de combat mais nous étions conquis. Chacune pris place pendant que la mélopée allait crescendo. Nous n'avions plus qu'à nous laisser aller comme les ballons vers le plafond. Le rêve nous avait pénétré, englobé, nous en faisions désormais partie. Le concert continua son ascension. Les chimères se mirent à danser lascivement une lumière à la main pour éclairer leurs corps et leurs culottes noires pailletées. Certaines laissèrent couler de leurs bouches une ombre liquide qui tacha leurs corps immaculés. La lumière se reflétait sur les strasses de leurs dessous sombres et elles continuèrent à danser dans l'ombre. La musique nous faisait monter jusqu'au moment où elle mourut en un son grave et continu. Les prêtres se retirèrent. La cérémonie se terminait. Il ne restait que les danseuses chimériques qui ondulaient en attendant notre départ. Nous avons été pris dans un rêve dont il fallait nous défaire. Nous devions maintenant le quitter car il ne demandait qu'à continuer à vivre un peu plus longtemps dans nos psychés.
Merci à FraiseVinyl et Fragile Architecture, nourrisseurs d'inconscients, pour ce magnifique espace temps, cette ascension orgasmique qui nous a fait jouir des yeux et des oreilles.