Des GIF du dimanche « Fétiche », parce que rendons-nous à l'évidence, tout le monde est pervers. Nous le sommes juste un peu plus. Une excellente semaine à vous, mes vipères lubriques.
Séoul : Comment ça se passe là-bas ?
En Corée, comme dans beaucoup d'autres pays, l'homosexualité est taboue. Dans la culture coréenne où règne le mainstream, l'homosexualité peut exister sans que ça dérange mais seulement chez les étrangers. Il existe pourtant à Séoul deux quartiers considérés comme des quartiers gays. L'un est très facile à trouver, recensé dans les sites touristiques gays et l'autre n'est mentionné nulle part.
Le premier quartier, appelé homo hill car comme son nom l'indique, est situé sur une colline et regroupe quelques bars et clubs homos concentrés majoritairement dans 3 rues pentues, mais c'est aussi le quartier des étrangers, dans lequel se situe une grosse base militaire américaine (mais ça c'est une autre histoire). Dans ces endroits majoritairement des américains et autres anglophones (la plupart profs d'anglais) viennent danser ou plutôt boire en écoutant Rihanna, Lady Gaga, Beyoncé… Bref la même musique que partout ailleurs dans les bars gays du monde entier (à croire que les homos sont les premiers objets de la mondialisation, mais ceci est encore un autre sujet), la même purée musicale, moulinée, remixée, réchauffée (désolé pour les fans de ce genre musical et désolé pour mes oreilles), la seule différence avec un bar gay lambda c'est qu'il y a de la Kpop Coréenne, exception culturelle coréenne oblige. Peu d'intérêt pour moi à rester à l'intérieur, mais à l'extérieur j'ai pu avoir des conversations intéressantes avec des personnes d'horizons différents. Un moyen de discuter et d'avoir des points de vues différents sur les représentations de chacun quant à la culture coréenne, la vie « gay » à Séoul, les différences interculturelles… l'alcool aidant les sujets de conversations ne manquent pas vraiment. Quelques clubs proposent des spectacles de Drags qui ont plutôt du succès dans la communauté. Cependant, à Séoul les gens se déplacent de lieux en lieux dans la soirée restant le plus souvent 1h ou 2 par endroit, voire moins, donc une fois les shows passés, tout le monde s'en va…
Dans ce quartier peu de filles, aucun bar lesbien visible, à croire que les lesbiennes sont ici aussi invisibles. En passant par une rue un peu plus haut, mon chemin croise celui des bars où il est écrit « transgender » en néon ou sur les enseignes, comme s'il était écrit : ici on a de la bière en pression. On me dit qu'ici ce sont des bars à prostitution, des bars à hôtesses transgenres. La prostitution et la pornographie sont interdites en Corée mais comme dans tous pays où ce genre d'interdiction règne des personnes trouvent la parades. Ici ce sont des bars à hôtesse transgenres. Cela me laisse perplexe, le mot anglais « transgender » (car ce n'est pas écrit en Coréen mais en anglais seulement, donc moins compréhensible pour la plupart des coréens) est utilisé comme un argument de consommation. A l'intérieur de ces bars, de ce que j'ai pu voir en passant, de petits espaces pour boire en compagnie d'hôtesses qui attendent le client en regardant la télé et en fumant des cigarettes. Ambiance, néons et leds rouges ou roses, femmes apprêtées mises en pause, fumée de cigarette et télé allumées dans un coin du plafond.
A Homo hill j'ai pu voir qu'il y avait peu de prévention voire pas du tout dans les bars et clubs mise à part dans un bar où il y avait du gel à disposition gratuitement mais curieusement peu de préservatifs. Sur le coup j'ai pensé que tout avait dû être pris par les clients (ce qui s'est avéré vrai après) mais en discutant avec de nombreuses personnes des questions de prévention HIV/IST, j'ai appris qu'en Corée le Sida est considéré comme une maladie d'étranger. Les coréens ne se sentent pas concernés et n'imaginent pas pouvoir contracter le virus qui pourtant fait des ravages. Ils préfèrent donc continuer à baiser sans capote puisque le sida n'existe pas. Néanmoins, une fois, dans une rue de ce quartier, j'ai vu des stands de prévention avec distribution de capotes et de gel et avec la possibilités de faire des tests complets gratuitement (se faire dépister en Corée coûte à peu près l'équivalent d'une centaine d'euros, pas donner à tout le monde). C'était pour un événement particulier, organisé par une association, mais je n'ai pas vraiment compris car tout était écrit en coréen. Bref, si vous êtes d'accord, on vous donne un petit gobelet pour tester votre urine et voir ainsi si vous êtes porteur d'une IST quelconque, puis on vous fait une prise de sang pour le test HIV avec envoie des résultats dans les 10 jours qui suivent. Petit cadeau bonus pour tous ceux qui veulent se faire dépister : un verre gratuit dans le bar d'à côté. J'avoue que l'idée m'a séduite et pas mal d'autre personnes aussi, mais pour moi les 10 jours d'attente n'étaient pas possible quittant le territoire dans les 5 jours qui suivaient. Je passe mon tour pour cette fois mais je note que l'envie de boire un verre gratuitement est finalement un argument qui fonctionne plutôt bien… Ha l'alcool !!!
L'autre quartier :Jongno, est loin du quartier Homo hill. Il est loin dans tous les sens du terme. Ici pas de clubs ni de bars visibles. Une rue avec des tablées de mecs, des stands de nourriture coréenne où l'on sert de la street food et où l'on boit du soju (alcool de soja traditionnel à peu près équivalent à la vodka ou au saké mais plus doux au goût). Les gens se réunissent entre amis, entre Coréens. En regardant autour je m'aperçois que nous sommes pratiquement les seuls étrangers de la rue. L'ambiance est conviviale, les gens s'invitent à boire et à manger ensemble. On m'explique ensuite qu'ici les bars gay sont cachés de la rue principale, presque rien n'indique leur existence. Comme des bars clandestins, il faut parfois être invité par quelqu'un pour pouvoir y rentrer. Ce quartier est connu pour être le premier quartier homo de Séoul, il reflète parfaitement les contradictions des coréens envers l'homosexualité. Elle n'existe pas vraiment, ou alors elle est cachée.
Une question cependant restait en suspend pour moi, si je voyais très bien à quoi ressemblait le milieu homosexuel masculin, j'avais du mal à voir ce qu'il en était du côté des filles et du côté du queer.
J'ai décidé de rencontrer alors les organisatrices du « Meet Market », seul événement queer de Séoul, recensé depuis peu par le Lonely Planet. pour discuter à bâton rompu, mais cependant limité par l'anglais. Nous avons pu échanger, autour d'un barbecue coréen, sur leur vision du queer, de l'homosexualité, de l'homophobie, la gay pride, de la normalité, la culture coréenne… le tout arrosé de soju et de bières. Je n'ai pris ni notes ni enregistrement car pour moi le plus important est la rencontre humaine, le reste n'est que détail. Je vais essayer de vous faire un résumé de nos discussions.
L'idée du Meet Market est venue d'un constat : le milieu homosexuel à Séoul , entendons ici bars et clubs, est très compartimenté. Pour les homosexuels je vous ai décrit ce que j'avais pu en voir mais j'ai appris que pour les homosexuelles, il n'y a quelques bars et ceux-ci sont très souvent spécialisés (genre le bar à butch, le bar à « djeunes »..) c'est sans me rappeler quelque chose… Bref, les deux amies à la base de ces soirées faisaient ce constat en se disant qu'elles voulaient proposer un autre type de soirée, où tout le monde pourrait avoir sa place que tu sois homo, bi, trans, ou hétéro. Elles ont donc créé cet espace de liberté et d'expression où tout le monde peut venir s'amuser ensemble sans pression d'une quelconque norme à la con. La pression à la normalité est très grande dans la culture coréenne. D'ailleurs, c'est très difficile de faire accepter quelque chose de nouveau dans la société coréenne tant que personne n'a donné l'exemple. Il en est de même pour l'homosexualité et la question plus large de la différence en générale. Pendant leurs soirées, il y a souvent des drags shows et autres types de performances. Une des organisatrice me fait part pendant le repas de sa volonté de relever le niveau de qualité des shows qu'elle propose pendant le Meet Market, mais finalement, en y réfléchissant, elle s'est dit que le plus important avant tout était de proposer un espace où des personnes pouvaient venir s'amuser et découvrir qu'elles ne sont pas seules à exister dans leur différences que ce soit dans leur rapport à la société mais aussi dans le rapport qu'elles peuvent entretenir avec le milieu homosexuel. La qualité se développera avec le temps, le premier temps étant l'ouverture et que les soirées Meet Market soient une réussite, chose que les organisatrices sont arrivé à faire en trois ans.
Nous avons pu aussi discuter de nos visions de la gaypride. Cette dernière est organisée depuis quelques années à Séoul mais elle est peu suivie sauf depuis l'année dernière où le rassemblement est passé des quelques centaines de personnes habituelles à des milliers. Quelque chose est en train de se passer là-bas. Et les extrémistes catholiques l'ont bien compris, ils sont venus manifester contre cette abomination qu'est l'homosexualité et prier pour les âmes perdues de ces pauvres gens malade. Ça doit être un truc dans l'air du temps chez les catholiques du monde entier. Car il faut dire que la religion catholique est très présente en Corée (Des églises par milliers, dans les ravins et les fossés … pardon, j'ai pas pu m'en empêcher). Les coréens disent de l'église catholique que c'est un bon moyen de faire de l'argent, d'ailleurs là bas les prêtres roulent en Merco… Bref, en tant que fervents adorateurs de la souffrance, de la culpabilité et du don de soi, les catholiques extrémistes s'étaient donné rendez-vous par centaines pour barrer la route de la gay pride de Séoul et pour gonfler leurs rangs, un groupe extrémiste nationaliste connu en Corée pour leur violence s'est joint à eux. C'est drôle comme ça rappelle des choses… les cons du monde entier se donnent rendez-vous autour des mêmes conneries, vous allez me dire rien de nouveau… mais quand même, je n'ai pu m'empêcher de leur faire part de tout ce qui s'est passé en France depuis deux ans avec nos gentils petits de la manip pour tous (mais qui ne sont pas homophobes), ce qui a suscité beaucoup d'étonnement, car elles pensaient la France plus ouverte d'esprit sur ces questions… Mais revenons à nos Cathos coréens, cette année donc ils s'étaient donnés rendez-vous face à la gaypride pour bloquer le défilé, ils se sont roulés par terre en priant et en pleurant et sont allés jusqu'à se mettre sous les roues des chars, allongés sous les camions. Entre les manifestants hystériques et le cortège de la pride, un cordon de flic impassible, présent pour la forme et sans aucune envie de protéger les agressés des agresseurs (ça aussi me rappelle des choses). Il n'y a pas eu de violence fort heureusement mais une tension extrême avec d'un côté des prières et des lamentations et de l'autre des gens plein d'amour qui dansent et qui envoient des baisers. Pour la petite anecdote, notre FraiseVinyl préférée faisait partie de la parade, vêtue d'un costume de nonne sexy en vinyle rouge et blanc, elle avait sur le corps une énorme croix dorée renversée. Les manifestants ont peu apprécié sa référence mais rien ne lui est arrivé à part une petite bousculade fort heureusement. Performance réussie.
Finalement, que les extrémistes soient venus si nombreux pour parer la parade aura permis à la gaypride de prendre une tournure plus revendicative et d'être plus couverte par les médias. Dans un pays où l'écran est roi, le fait que ces images aient circulé aidera peut être d'autres personnes à se joindre au cortège l'année prochaine avec l'envie de faire évoluer les mentalités. Quant aux questions d'égalité des droits, ils n'en sont encore pas là. Dans un pays où le mariage religieux est roi, et le divorce accepté que depuis très peu d'années, où l'on risque un peine de prison ferme pour adultère, où le rapport au corps est complètement borné par la religion et les dictats de la chirurgie esthétique, vous comprendrez peut être comme moi que pour eux la priorité est l'évolution des mentalités et d'avoir une reconnaissance d’existence. Pour l'instant, comme je l'ai déjà dit, les homosexuel-le-s n'existent pas vraiment ou sont vu comme des malades, pourtant je n'ai jamais vu autant d'homoérotisme dans la rue. Les femmes se tiennent par la main, les hommes se touchent, se caressent et se tiennent par les épaules… mais tout ça amicalement bien sûr…
Un petit lien avec un article sur la gaypride de Séoul, ok c'est en coréen, comme moi vous ne comprendrez sûrement rien du tout mais il y a quelques photos ce qui vous donnera une idée de ce qu'il s'est passé là-bas. L'article c'est par ici
Ces discussions m'ont permis de comprendre un peu mieux ce qui se passe à Séoul et d’effleurer la complexité de la culture coréenne. J'espère être arrivé à vous faire part de ce que j'ai pu comprendre et vous informer sur la situation coréenne en ce qui concerne les questions relatives à l'homosexualité.
Vous pouvez aussi voir une petite vidéo qui parle de tout ça en 2 min
Pendant ce trip coréen, j'ai eu des discussions enrichissantes et passionnante qui n'auraient pas été possible sans l'aide d'Alexandra Le Cann Aka FraiseVinyl aka Strawberry Cherie qui m'a permis de rencontrer toutes ces personnes fabuleuses et qui à chaque performance qu'elle organise à Séoul prend à bras le corps les sujets qui fâchent. Elle lutte avec son art, dénonce et donne du plaisir aux yeux ouverts. Alors n'hésitez pas à lui envoyer de bisous.
Remerciements spéciales à Kim Thompson et Solwoo Kang les deux organisatrices du Meet Market avec qui j'ai partagé des discussions intensément intéressantes. Je salue tout haut leur courage et leur volonté à faire évoluer les choses en Corée. BRAVO !
GIF du dimanche
Avec ces quelques GIF du dimanche, le blogvipère souhaite de tout son cœur que vous trouviez la pétasse qui sommeille en vous.
GIF du dimanche
Salut les vipères d'amour. Voici quelques GIF du dimanche explosifs et délicieux, qui je l'espère vous donnerons envie d'exploser à votre tour, même si ça fait chier Sexy Sushi.
Behind the red curtains :Time to catch the black vinyl rabbit
Vendredi 12 septembre à Séoul, j'ai eu la chance de participer à une formidable soirée performance de notre FraiseVinyle préférée. Voici ma vision de cet événement.
Derrière les rideaux de satin rouge
des ombres bougent
attente anxieuse et murmures stressés
Derrière les rideaux de satin rouge
plus personne ne bouge
Musique baroque.
L'ombre d'un lapin de vinyle noir entre en scène, mène la danse et déploie des nappes de picnic pour les invités. Des serveuses habillées de vinyle noir et blanc ajustent les nappes sur un sol de fausse pelouse. Des femmes lapin-chandelier font leur apparition le visage couvert de sequins argentés. Le corps couvert de pampilles et de perles, leurs oreilles de lapin en dentelle supportent de longues bougies rouges. Elles seront les lumières de la soirée.
Les rideaux de la scène se lèvent et laissent apparaître une vamp assises sur un élégant fauteuil noir, la cigarette à la main, au dessus d'elle le mot dream éclaire l'espace. Le rêve a bel et bien commencé.
Derrière les rideaux de satin rouge, les ombres se taisent.
En maître de cérémonie d'une autre époque, elle prend le temps d'allumer sa cigarette et de fumer en regardant froidement le public. Puis, elle prend la parole et commence à raconter son histoire, celle de ses défunts maris et de ses amants. Entre ses mots, dans ses silences, on peut sentir sa souffrance et sa force. Elle est ici chez elle et se fout de ses invités mais elle leur propose tout de même de s'hydrater en leur montrant le chemin.
Derrière les rideaux de satin rouge, un femme fontaine.
Assise les jambes écartées, elle sera la source d'un mystérieux breuvage rose. En pressant le cœur d'un énorme ours en peluche, le liquide peut s'épancher dans les gobelets vides des invités.
Une serveuse vient alors ramasser les oranges que les invités avaient préalablement apportés pour les remettre à un tatoueur installé dans un coin de la pièce.
La vamp reprend sa place sur scène pour présenter le premier show de la soirée où il est question d'abandon, puis elle s’efface pour laisser place à un maitre du bondage et son modèle. Le maitre lentement emprisonne la femme qui l'accompagne dans un savant jeux de cordages et de nœuds. Lentement, il la suspend puis s'assoie à ses côtés pour jouer de la biwa et chanter en japonais. Une fois la chanson terminée, il la libère et ensemble ils se retirent derrière les rideaux de satins rouge.
Derrière les rideaux de satins rouge, le son d'une machine à tatouer résonne .
La vamp réapparait alors, sa beauté ne s'est pas réchauffée et elle continue à parler de sa vie, de ses rêves brisés pour finir par introduire le second show. Une jeune femme et un pierceur se placent sur scène. Une femme lapin chandelier les accompagnent, un livre ouvert entre les mains. La musique démarre, la femme sans visage chante des airs d'opéra tandis que l'homme place des anneaux d'acier chirurgical à différents endroits du corps de la jeune femme qui l'accompagnait. Il lie ensuite tous ces anneaux avec un ruban noir et dessine ainsi un laçage de corset sur le corps de la jeune femme qui s'était abandonnée à ses aiguilles.
Derrière les rideaux de satin rouge, les souffles sont coupés.
Derrière les rideaux de satin rouge, la machine à tatouer continue à chanter.
Une musique sombre annonce ensuite une catwalk. La vamp réapparait bâillonnée. Son bâillon en forme de coeur laisse passer un rouge à lèvre. Elle est accompagnée de sa fidèle amie qui tient des couteaux de cuisine. Ensembles, elles entament des allers-venus sur les nappes posées au sol puis lorsque la musique s'assombrit encore, elles tombent à quatre pattes. La vamp trace des lignes avec son rouge à lèvre rouge sur les nappes de picnic tandis que sa fidèle amie avance en plantant ses couteaux dans la nappe et déchire petit à petit l'espace du repas qui n'a jamais existé. Arrivées au bout de leurs chemins, elles se lèvent, l'une danse avec ses couteaux et l'autre continue de tracer des lignes de rouges à lèvre sur ses bras cette fois, comme pour imager son sang, celui de sa souffrance, sublimé par le maquillage.
Les rideaux de satin rouge se lèvent, l'espace et le temps changent comme dans un rêve. Les invités découvrent alors un donjon avec une maitresse dominatrice habillée d'une robe de tissus holographique.
Le maitre de bondage réapparait et les invités pendant un temps peuvent expérimenter bondage ou autres châtiment. Une fois l'ambiance plus détendue, une dernière apparition vient clôturer le rêve. Une vierge aux voiles de plastique transparent prend place au centre de la pièce et se verse du chocolat sur les joues. Une serveuse propose des biscuits traditionnels coréens et invite le public à venir racler les larmes de chocolat sur les joues de la vierge et à récupérer les oranges tatouées de dessins érotiques.
Les rideaux de satin rouge sont levés, la fin du rêve est annoncée.
Merci à notre FraiseVinyle préférée d'avoir crée ce fabuleux rêve éveillé.
Photo : Hansol Choi (fashion photographer)
I am Busy
La vie d'une drag queen c'est pas facile. Elle passe son temps à courir dans les rues une valise à la main et quand quelqu'un l'arrête dans la rue pour lui demander de l'aide : pas moyen, elle a pas que ça à foutre non plus !!!
Merci Gordon Thomas pour la découverte.