Que peut-il y avoir de mieux qu'un homme roux ? Des jumeaux !
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The Prince
Oubliez «Prison Break» et «The Green Mile», c’est la vie derrière les barreaux comme vous ne l’avez jamais connue auparavant. C’est un monde habité par des personnages mémorables allant de beaux jeunes garçons à des hommes plus âgés (parfois littéralement) endurcis et un chat appelé Platon.
Chili des années 1970. Jamie est envoyé en prison après le meurtre de son meilleur ami, «The Gypsy». Jeune et beau, il attire l’attention de «The Stud», un homme plus âgé et respecté qui va bientôt faire valoir sa revendication. Sous la protection de «The Stud», Jamie est surnommé «The Prince», suscitant de l’animosité parmi les autres détenus.
Lorsque le prince se trouve attiré par un autre prisonnier, il apprend que sa protection a un prix. Se trouvant au centre de la politique carcérale, le Prince est pris dans une guerre entre amour et loyauté qui menace de plonger toute la prison dans le chaos.
Le film a des éléments enivrants de fantaisie homoérotique dans sa représentation de la vie en prison, mais la brutalité et la violence que ses protagonistes endurent ne sont jamais sous-estimées.
Extérieur crépuscule - Roman Kané (2020, 21 mn)
Seul film inédit de cette sélection, Extérieur crépuscule suit Joseph qui a perdu un peu pied depuis la mort de son frère. Il ne rend pas les filles heureuses et n’est pas contre le fait de se laisser embrasser par un garçon. Et pourquoi pas par Léo ? Au cœur de ce joli court, deux acteurs formidables : Quentin Dolmaire (Joseph) vu dans Trois souvenirs de ma jeunesse ou Synonymes et Théo Augier (Léo) repéré dans la dernière saison de la série Les Grands.
Ce Vieux rêve qui bouge - Alain Guiraudie (2001, 49 mn)
12 ans avant le succès de L’Inconnu du lac, le réalisateur du Sud-Ouest imposait déjà son style à part. Jacques débarque dans une usine sur le point de fermer pour réparer une machine qui doit être vendue. De pauses déjeuners en apéros quotidiens, entre atelier, jardin et vestiaires, des complicités naissent et des ambiguïtés s’installent. Évoquer à la fois le désir homosexuel à l’usine et la fin d’un monde industriel, c’est la force et l’originalité de cette œuvre drôle et touchante, le « meilleur film du festival de Cannes » en 2001 selon Jean-Luc Godard !
Disponible jusqu'en Mars 2021.