« Ce cocktail aurait été créé en 1948 par une américaine Margaret Sames dite Margarita à Acapulco, et porte comme nom la traduction du prénom de son inventeur. »
Joyeux anniversaire blogvipère !
Aujourd'hui le blogvipère fête ses deux ans. Deux ans de partage, de révélation, de scandale, d'expérience. Ce blog vit grâce à vous, vos histoires et nos merveilleux auteurs qui savent si bien les raconter. Nous profitons de l'occasion pour vous annoncer la prochaine création de blogvipèrestory et blogvipèreradio. En attendant, n'oubliez pas qu'on vous aime, mais pas trop.
Le point R. : S., un samedi
Comme il avait envie de pisser, nous sommes allé au TNT.
Je l'attendais sur un tabouret enveloppé de lumières tamisées, dans un désert de tables, de chaises et de lampes. J'humidifiais mes lèvres au rythme de mon cœur qui s'emballait. Il sorti des toilettes et alors qu'il se penchait pour ramasser la poche contenant le cadeau pour sa mère, je le saisis par la ceinture pour l'entrainer entre mes jambes, contre mes lèvres. Il était doux et excitant comme une première fois. Pourtant, pas besoin d'ajustements, nos langues firent connaissance comme rarement.
Alors que je caressais son dos, quelques doigts coincés par l'élastique de son caleçon, il me dit que je lui avais tendu un piège et que maintenant il bandait. Il se pencha à nouveau pour ramasser le cadeau pour sa mère, frôlant de sa main mon jean au point le plus tendu, dans un mouvement lent et contrôlé, comme pour découvrir ce qui l'attendait.
Une fois dans la rue, nous nous sommes embrassés pour nous dire au revoir. Il me demanda si l'on se verrait demain. Je lui dis oui.
La fellation expliquée et bien plus encore
Pour ceux qui n'y comprennent rien, ou qui essayent mais vomissent, voici la fellation expliquée par grand-mère. J'espère que vous êtes bi(lingue) ça peut être pratique. Sinon on peut toujours s'amuser.
Travesti Monster
Samedi, nous sommes allés à la soirée tant attendue : Travesti Monster spéciale Zombis. Nous nous sommes donc retrouvés chez B. pour laisser parler notre imagination et nous faire une petite laideur avant d'aller rejoindre tous les autres monstres pour danser et mettre le feu, armés de salières à paillettes bien sûr. Comme prévu nous avons retrouvé d'autres zombis. Tout le monde avait plus ou moins joué le jeu et les fripes en libre service de Miss.Pop ont permis à tous d'avoir un petit air de freak. Nous avons sautillé sur des airs électroniques entourés de travestis en tout genre et sommes rentrés gentiment quand l'occasion s'est présentée. Ce fût une bonne soirée et ce sera à refaire…
D'autre photos sont visibles ici
Photos de l'enfance
Une fois n'est pas coutume, point de sexe, de scandales ou d'artistes bizarres. Juste deux photos de mon enfance, que ma mère vient de m'envoyer. Vous y remarquerez la djellaba qu'une de mes tentes m'avait ramené d'un voyage en Égypte, que je porte avec mes fameuses bottes marines en plastique… Et après on s'étonne !
De gauche à droite : Moi, ma cousine L. (déjà hyper fashion à l'époque) son frère F. et à nos pieds mon chien S., la bite à l'air.
De haut en bas : Ma sœur et moi, en train d'attendre le facteur.
I'm gonna find you down the disco !
J'ai pas envie de passer ma vie à chialer. J'ai envie d'un rire ou deux, alors rigole avec moi ! J'ai pas envie de mourir sans avoir remué une jambe ou deux. Je veux danser, alors danse avec moi !
J'aurais aimé avoir un copain. Avoir un homme amoureux dans ma vie. J'aurais pu bien tourner bien, mais j'ai l'impression d'être dingue. Alors si j'essaie de tout mon cœur, j'espère réussir un nouveau départ avec toi.
I know, I'm gonna find you down the disco. 24/7 down the disco. Dance to our disco or it kills you.
Tu me rends nerveux. Nerveux ! Parce que tu est long dans ton pantalon et que tu me bouffes le cul comme un aspirateur.
Nous sommes la caution métrosexuelle de cette émission. Caresse la panthère !
Alors tu te prends pour un dieux au pieu ? Tu pense que je devrais m'estimer heureux parce que je rentre avec toi ce soir ? Que quelqu'un me débarrasse de cette pétasse !
Il est 9H dans ta chambre. L'alarme de ton réveil va bientôt sonner. Je connais tes amis, tu connais les miens. Tu ne dis rien sur moi, je ne dis rien sur toi.
Le point R. : B., sa brosse à dents
Jeudi je voulais un vélo mais j'avais un apéro chez G. auquel je ne voulais plus aller pour cause de conflit psychique. G. m'appelle alors que j'étais encore au travail pour s'assurer de ma venue. Je lui explique que je ne pense pas venir parce que la veille j'étais à un concert (Fragile Architecture + Prespassers William) et que j'avais peu dormi. Il insiste en me disant de venir avec mon copain. Un pincement au cœur, je lui dis que je ne viendrais pas. Il me dit de le rappeler en sortant du travail. En sortant du travail je voulais toujours un vélo. Je suis donc parti à Auchan.
Alors que je sortais de Célio les bras chargés, G. me rappelle pour savoir si je viens. Je lui explique mon frais célibat et que je ne me sentais pas de venir chez lui. Il insiste pourtant. Je rentre chez moi. Il m'appelle à nouveau en me disant que cela me ferait du bien de voir du monde et qu'il a vraiment envie de me voir.
Je capitule.
Le lendemain matin, je me réveille la tête lourde, la bouche pâteuse, G. à ma main droite. Je repense à la soirée, où j'ai manifestement trop bu. Je repense à la surprise d'y avoir revu J. B. qui expliquait qu'il y avait eu un malentendu entre nous et qu'il avait attendu mon coup de fil, alors que j'attendais le sien (jusqu'à ce que deux jours plus tard je rencontre B.). Il me disait aussi que dans la journée il avait rencontré un gars qui allait venir à la soirée. Ils avaient baisé toute l'après-midi et c'était super. Le hasard faisant bien les choses. Alors qu'il me postillonnait son bonheur au visage, je me disais qu'il avait bien fait de ne pas rappeler.
À 8H45 je suis au boulot, juste assez fatigué pour essayer de réfléchir à ce qui s'est passé. L'heure du déjeuner arrive heureusement assez vite. Je rentre chez moi pour prendre l'air et me poser un peu. Après le repas, je vais me brosser les dents et alors que je tends mon bras pour saisir ma brosse à dents de son gobelet fleuri et étoilé, B. se rappelle à moi. Dans le gobelet, près de ma brosse à dents, sa brosse à dents.
à 14H44 je recevais le message suivant :
Salut Asthik. J'espère que tu vas bien. Si jamais tu veux boire un verre un jour ça me ferait plaisir (et tu pourrais récupérer ton polo). A+
Cabaret Érotique
Vendredi et samedi soirs se tenaient les soirées Cabaret Érotique au Micmac Motel. Il fallait réserver et nous nous y étions pris trop tard. Pas moyen de se faufiler sans invitation, les places étaient limitées et environ 130 personnes étaient attendues chaque nuit. Frustrés, nous nous étions résignés à ne rien faire mais c’était sans compter un heureux concours de circonstances qui fit que des places se libérèrent au dernier moment pour la soirée de samedi.
Nous avions revêtu de beaux habits pour l’occasion. Excités devant l’entrée, nous ne savions pas à quelle sauce nous allions être mangés. Des hôtesses pomponnées nous accueillirent dans le couloir. Après quelques formalités d’usage et une explication rapide sur le déroulement des choses nous pûmes profiter de la soirée. Un système de petits papiers était mis en place pour assister à différentes performances. Nous n’avions rien compris à ce fonctionnement et nous décidâmes d’aller explorer et découvrir de belles choses au hasard de notre chemin, après le rapide détour par le bar de rigueur.
Dans le couloir, mises en scène par notre FraiseVinyle préférée, deux poupées torses nus aux airs de duchesses baroques étaient montées sur des échasses. Port de tête altier, poses lascives, elles délimitaient les deux chemins à prendre tout en restant muettes. Les étoffes de leurs tenues tombaient au sol et formaient un passage entre leurs jambes démesurées. Il nous fallait passer entre ces jambes, sous les jupons à quatre pattes, pour pénétrer les pièces à visiter et laisser l’appartement labyrinthique livrer ses mystères au gré de notre errance.
Nous avons pu suivre un parcours sensoriel où, les yeux bandés, nous étions guidés au centre d’un espace délimité par des rideaux noirs. Caresses, odeurs, saveurs sucrées, bruissements d’eau, sifflements, des gens s’affairaient tout autour de nous pour nous aiguiser les sens puis nous ramenaient doucement à la sortie, accompagnés de bruits de bisous, nous laissant à nos rêveries. Nous étions en bonne condition pour continuer notre chemin.
Il y avait, une mariée dans une baignoire qui lisait un texte, une installation gustative étonnante à laquelle nous pouvions accéder en entrant par la porte d’une armoire, des projections vidéo, des musiciens qui se traînaient par terre, d’autres qui jouaient debout, un femme hystérique qui samplait ses cris de jouissance et entraînait les passants dans ses filet de mousseline blanche, une vulve géante dans un placard entrouvert et des petits spectacles de cabaret.
Nous n’avons pas pu assister à tout à cause du monde, des rendez vous ratés et de l’heure qui avançait plutôt vite, mais nous avons profité pleinement de cette agréable soirée dépaysante comme on en voudrait plus souvent.
Merci aux organisateurs et à tous les artistes de nous avoir fait vivre un petit espace temps rafraîchissant.