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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

Articles du mois

Espagnol pour le pire et le meilleur

Posté dans Musique par Asthik

Après une initiation – lourde de conséquences – par E. à la scène électrofuck espagnole, O. n'en fini plus de s'internationaliser pour le meilleur et pour le pire. En effet, le voici à présent piégé dans la Dance, se prenant même pour Jem et les hologrammes.

On ne le répètera jamais assez : abusez des drogues et surtout du maquillage !

Vie et mort d'une relation maladive

Posté dans Faits divers par Cyprin

Je viens ici vous narrer les aventures de E., célèbre artiste d'un groupe pas encore connu mais sur le point de le devenir.

Après une longue enquête de plusieurs semaines, où j'ai du me rapprocher de l'individu en question afin de tirer le maximum d'informations, je peux aujourd'hui vous affirmer que cet homme nous cache des choses! Je viens d'ailleurs ici vous donner un petit aperçu des mystères qui entourent ce personnage si étrange! Tout d’abord il fréquenta pendant plusieurs semaines une certaine G. qui n'était pas prête à le laisser tomber comme ça. Cette relation avec G. fut vécu comme un drame par E. ! C’était un véritable fardeau pour lui ! Elle lui empêchait de vivre sa vraie nature : ce sont les hommes dont il rêvait la nuit en secret !

Il fut obligé de demander de nombreux conseils à ses proches, à sa famille et également à des médecins spécialisés pour trouver une solution radicale pour se débarrasser d'elle. L'obsession de pouvoir retrouver sa liberté le mit dans tous ses états! Malgré de nombreuses sorties nocturnes, il ne pouvait pas se débarrasser d'elle ! Elle était toujours présente et ses rencontres avec les hommes devenaient de plus en plus compliquées.
Malgré cette relation complexe avec G., il décida de réagir et se mit en quête d’hommes virils et TBM pour montrer à G. qu’elle ne pouvait pas continuer d’envahir sa vie comme ça. Les débuts furent un peu difficile, la présence de G. étant encore handicapante.

Mais voici à travers quelques exemples, les volontés d’un homme qui lutte contre le mal qui le ronge et qui veut retrouver un semblant de dignité :

  • d’abord, mettre en place une relation avec les partenaires potentiels autour de la conversation : je discute afin de voir qui est vraiment l'autre ! Jusqu'ici rien d’exceptionnel, sauf que ces conversations ont tendance à s’éterniser jusqu’à plus de 24h ! Là on bat des records ! Et au final, chacun rentre chez soi complètement bredouille. Première étape au retour à la vie disons un peu difficile et chaotique.
  • ensuite, s’éprendre d’un homme pas encore totalement affirmé dans sa sexualité ! Lorsque E. rencontre F. c’est le… disons-le… Coup de Foudre ! F. garçon charmant, plutôt sympathique, malgré une passion affirmée pour la tecktonik et tout ce qui va avec (personne n’est parfait) ! Cette rencontre promet de belles choses. Mais, comme je le précisais, F. n’est pas tout à fait à l’aise avec son attirance pour les hommes. Il s’en suit alors une longue et pénible quête pour un amour impossible… Qui dure et qui dure !!
    Que faire ? Se mettre à la tecktonik ? Trop d’investissement… Essayer le coup du : « Tu aimes les messieurs tout nu ? J’en ai une grosse ça t’intéresse ? » Trop effrayant ! Bon, au final, trop compliqué… peut-être affaire à suivre !
  • enfin, la révélation !!!! L'intéressé se rend compte qu’il avait une vie avant de rencontrer G. mais cela lui semble si loin… Que faire ? Un ami lui propose une séance d’hypnose pour faire remonter les souvenirs. J’étais présent et je peux vous dire que cela a été très difficile pour E.. Il y a eu des cris et des pleurs. Il a fallu du temps pour l’aider à tout évacuer. Mais une fois l’expérience terminée, j’ai vu la sérénité sur le visage de E.. Il était apaisé et guéri…

Pour preuve, je l’ai vu à l’œuvre pas plus tard que samedi dernier : 3 mecs dans la même soirée, un véritable tombeur ! Mais je tiens tout de même à préciser que la séance d’hypnose lui a laissé quelques séquelles : les hommes en questions étaient des anciens amants ! Mais ne lui dites rien, il ne se rappelle pas d’eux !

30 ans de B., ou comment les lesbos ont disparu

Posté dans Vipère party par Asthik

Hier soir c'était le joyeux anniversaire de B. qui entre bien malgré lui dans le second tiers de sa vie, rejoignant quelques autres qui se sentaient seuls et vieux. Soirée très sympathique où les hommes étaient beaux et les filles pas mal. Boisson, cake, gâteau au chocolat. Puis, au fur et à mesure que le sol devenait plus amoureux de nos chaussures, nous jouant quelques tours (j'en ai vu finir dans des portes), tout a basculé.

On prévient toujours, mais c'est inévitable. Il ne faut pas inviter les lesbiennes-babos (ou lesbos), elles sont bien trop pénibles ! O. essayant d'entrainer, et d'étrenner, les jolis gens au son du disco dans une nuée de paillettes en a fait les frais. Despotiques de la playlist, handicapées du double-clic, il était quasiment impossible d'écouter une chanson dans son entier. Pas plus possible que de se déhancher en tout bonheur au son du « Call Me » de Blondie. Que la foule, emportée par le beat, conspue aux coupures brutales n'y changeait rien. Après qu'une dizaine de personnes aie tenté d'éloigner ses harpies de l'objet vital de la soirée (l'ordinateur qui joue la musique), O. décida de prendre les choses en main, comme il aime à le faire, avec toute la délicatesse et la diplomatie qui le caractérise.

« J'espère au moins que tu te rends compte que tu fais chier tout le monde à couper la musique sans arrêt ? À moins que tu fasses tellement de rétention annale qu'il t'es impossible de lâcher le contrôle de cet ordinateur, auquel cas je pourrai compatir. »

O. aurait pu s'en douter : la lesbos accepte difficilement les remarques masculines, même des plus perspicaces. À ce moment précis où la musique est coupée, où les corps en danse terminent leurs mouvements, où les yeux se tournent, cherchant une explication, où tout flotte comme de la bave dans un verre de coca-cola, la lesbos se lève.

Vociférant, elle pousse O. violemment, faisant tomber son serre-tête chevelu qu'il avait mit une heure à confectionner. Et là tout s'enchaine en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « sado-maso ».

V., chevalier de chaque instant de O., surgit tel un cabri pour le réceptionner et s'interposer. Les mots fusent. Les gestes volent. Quand tout à coup, comme invoquée du néant, l'alter ego de la lesbos fond sur V., des deux côtés à la fois, dans un espace devenu surréaliste et improbable, et le frappe au visage avec un pilon à cocktails, lui brisant deux dents d'un geste rageur.

La foule se presse.
Des mains en surgissent et les saisissent.
Puis plus rien.
Le confort de bras chauds et humides.
Des caresses dans les cheveux.
Des cris qui s'éloignent au loin.
Une étreinte qui se relâche, rassurée.

Les lesbos ont disparu.

Furie lesbos

Largué en exil, exemples et conseils

Posté dans Vie pratique par Asthik

Souvenir de mésaventures passées, lorsque C. retrouva S. en Chine pour repartir aussitôt parce que celle-ci avait changé de cœur, il semblerait que quitter le pays soit un signe évident de fin du couple. Ce n'est pas un problème pour les gens normaux, mais apparemment certains y attachent de l'importance, comme X. parti retrouver sa dulcinée au Canada. À peine arrivé, il s'est fait larguer sur le bitume comme un préservatif usagé. Espérant maintenant recoller les morceaux, son voyage prend une tournure d'aventure, et c'est tant mieux.

Difficiles retrouvailles lorsque l'on s'est connu 3 mois en cher puis 6 mois à distance. Le voyage est-il obligatoirement présage de rupture ? Comment éviter ces tracas qui vous poussent un peu à la haine, ce qui n'est jamais bon pour le teint ? Voici quelques conseils pour y voir plus clair, et surtout préserver votre couple (pour ceux que ça intéresse, et il sont nombreux… vieillissants) :

  1. Basique mais indispensable : garder le contact. Pas étouffant et pas pénible.
  2. Ne parlez jamais de votre voyage. Tout le monde s'en fout ! Partagez plutôt vos sentiments.
  3. Ne jamais dire à chéri qu'il vous manque. Il pourrait s'apercevoir que vous ne lui manquez pas tant que ça. L'erreur ultime !
  4. Faire les papiers de l'appartement à votre nom. Si chéri décide de vous quitter de manière fourbe alors que vous êtes à l'étranger, il faudra au moins qu'il bouge son gros cul pour se reloger.
  5. Avoir un animal en commun, ou mieux, un enfant. C'est pas infaillible, mais ça peut garder chéri occupé à la maison.
  6. Avoir un complice qui s'assure que chéri ne sort pas trop, car s'il reprend gout au célibat, c'est foutu.
  7. Offrez un abonnement de ciné, de théâtre ou au pire de vidéo-club à chéri. Savoir ce que fait chéri de ses soirées, ou au moins le croire, c'est un soucis de moins pendant votre voyage, surtout en pleine semaine de diarrhée (tribut à l'exotisme).
  8. Flirtez pendant votre voyage. Attention, pas de sexe ! Du flirt, comme au collège. Au moins, si vous vous faites larguer en exil vous aurez peut-être une solution temporaire de repli, au pire vous n'aurez pas perdu votre temps.
  9. Les parents peuvent aussi jouer leur rôle. Tout dépend de l'âge de votre couple. Si cela fait un mois que vous êtes avec chéri et que vos parents débarquent chez vous alors que vous êtes en voyage ça peut foutre la merde. Mais enfin, si vous vous cassez le cul avec tous les points ci-dessus ce n'est certainement pas pour l'amourette du mois. Ou alors votre angoisse d'abandon est particulièrement sérieuse.

Ha ! L'espoir fébrile du couple qui résiste à la distance. C'est peut-être facile dans certaines civilisations, mais dans la notre basée sur la consommation c'est pas toujours évident. On y croit parfois, rêvant d'une belle histoire à la « Harry rencontre Sally », mais on réalise bien vite que tout ça c'est du cinéma, et que pour faire durer son couple, l'amour, la complicité et l'eau de source ne suffisent plus. Il faut aussi un peu de jalousie, un peu d'emprise, un peu d'amours chiennes et des sextoys.

Harry rencontre Sally