« Ce cocktail aurait été créé en 1948 par une américaine Margaret Sames dite Margarita à Acapulco, et porte comme nom la traduction du prénom de son inventeur. »
« Ce cocktail aurait été créé en 1948 par une américaine Margaret Sames dite Margarita à Acapulco, et porte comme nom la traduction du prénom de son inventeur. »
Comme il avait envie de pisser, nous sommes allé au TNT.
Je l'attendais sur un tabouret enveloppé de lumières tamisées, dans un désert de tables, de chaises et de lampes. J'humidifiais mes lèvres au rythme de mon cœur qui s'emballait. Il sorti des toilettes et alors qu'il se penchait pour ramasser la poche contenant le cadeau pour sa mère, je le saisis par la ceinture pour l'entrainer entre mes jambes, contre mes lèvres. Il était doux et excitant comme une première fois. Pourtant, pas besoin d'ajustements, nos langues firent connaissance comme rarement.
Alors que je caressais son dos, quelques doigts coincés par l'élastique de son caleçon, il me dit que je lui avais tendu un piège et que maintenant il bandait. Il se pencha à nouveau pour ramasser le cadeau pour sa mère, frôlant de sa main mon jean au point le plus tendu, dans un mouvement lent et contrôlé, comme pour découvrir ce qui l'attendait.
Une fois dans la rue, nous nous sommes embrassés pour nous dire au revoir. Il me demanda si l'on se verrait demain. Je lui dis oui.
Pour ceux qui n'y comprennent rien, ou qui essayent mais vomissent, voici la fellation expliquée par grand-mère. J'espère que vous êtes bi(lingue) ça peut être pratique. Sinon on peut toujours s'amuser.
Une fois n'est pas coutume, point de sexe, de scandales ou d'artistes bizarres. Juste deux photos de mon enfance, que ma mère vient de m'envoyer. Vous y remarquerez la djellaba qu'une de mes tentes m'avait ramené d'un voyage en Égypte, que je porte avec mes fameuses bottes marines en plastique… Et après on s'étonne !
De gauche à droite : Moi, ma cousine L. (déjà hyper fashion à l'époque) son frère F. et à nos pieds mon chien S., la bite à l'air.
De haut en bas : Ma sœur et moi, en train d'attendre le facteur.
J'ai pas envie de passer ma vie à chialer. J'ai envie d'un rire ou deux, alors rigole avec moi ! J'ai pas envie de mourir sans avoir remué une jambe ou deux. Je veux danser, alors danse avec moi !
J'aurais aimé avoir un copain. Avoir un homme amoureux dans ma vie. J'aurais pu bien tourner bien, mais j'ai l'impression d'être dingue. Alors si j'essaie de tout mon cœur, j'espère réussir un nouveau départ avec toi.
I know, I'm gonna find you down the disco. 24/7 down the disco. Dance to our disco or it kills you.
Tu me rends nerveux. Nerveux ! Parce que tu est long dans ton pantalon et que tu me bouffes le cul comme un aspirateur.
Nous sommes la caution métrosexuelle de cette émission. Caresse la panthère !
Alors tu te prends pour un dieux au pieu ? Tu pense que je devrais m'estimer heureux parce que je rentre avec toi ce soir ? Que quelqu'un me débarrasse de cette pétasse !
Il est 9H dans ta chambre. L'alarme de ton réveil va bientôt sonner. Je connais tes amis, tu connais les miens. Tu ne dis rien sur moi, je ne dis rien sur toi.
Jeudi je voulais un vélo mais j'avais un apéro chez G. auquel je ne voulais plus aller pour cause de conflit psychique. G. m'appelle alors que j'étais encore au travail pour s'assurer de ma venue. Je lui explique que je ne pense pas venir parce que la veille j'étais à un concert (Fragile Architecture + Prespassers William) et que j'avais peu dormi. Il insiste en me disant de venir avec mon copain. Un pincement au cœur, je lui dis que je ne viendrais pas. Il me dit de le rappeler en sortant du travail. En sortant du travail je voulais toujours un vélo. Je suis donc parti à Auchan.
Alors que je sortais de Célio les bras chargés, G. me rappelle pour savoir si je viens. Je lui explique mon frais célibat et que je ne me sentais pas de venir chez lui. Il insiste pourtant. Je rentre chez moi. Il m'appelle à nouveau en me disant que cela me ferait du bien de voir du monde et qu'il a vraiment envie de me voir.
Je capitule.
Le lendemain matin, je me réveille la tête lourde, la bouche pâteuse, G. à ma main droite. Je repense à la soirée, où j'ai manifestement trop bu. Je repense à la surprise d'y avoir revu J. B. qui expliquait qu'il y avait eu un malentendu entre nous et qu'il avait attendu mon coup de fil, alors que j'attendais le sien (jusqu'à ce que deux jours plus tard je rencontre B.). Il me disait aussi que dans la journée il avait rencontré un gars qui allait venir à la soirée. Ils avaient baisé toute l'après-midi et c'était super. Le hasard faisant bien les choses. Alors qu'il me postillonnait son bonheur au visage, je me disais qu'il avait bien fait de ne pas rappeler.
À 8H45 je suis au boulot, juste assez fatigué pour essayer de réfléchir à ce qui s'est passé. L'heure du déjeuner arrive heureusement assez vite. Je rentre chez moi pour prendre l'air et me poser un peu. Après le repas, je vais me brosser les dents et alors que je tends mon bras pour saisir ma brosse à dents de son gobelet fleuri et étoilé, B. se rappelle à moi. Dans le gobelet, près de ma brosse à dents, sa brosse à dents.
à 14H44 je recevais le message suivant :
Salut Asthik. J'espère que tu vas bien. Si jamais tu veux boire un verre un jour ça me ferait plaisir (et tu pourrais récupérer ton polo). A+
Tout le monde s'en va. Prions pour eux.
Rendez-vous était pris avec J. rencontré dimanche par l'entre-mise de G.. Nous avions dis 19H30, pourtant dès 18H les nuages s'amoncelaient, menaçants. Bientôt la pluie recouvrit tout dans un fracas de lumière.
Alors que j'étais en ligne avec P. pour m'assurer qu'il était bien à couvert, le double appel fît sa première sur mon appareil. G. est affiché. Je coupe P. avec regrets. G. me demande si je suis déjà rentré chez moi. C'était le cas. Il me dit alors que J., avec qui j'ai rendez-vous, est chez lui et qu'il se propose de passer me prendre pour ensuite amener G. à son lieu de travail. Perdu dans trop d'informations, je dis à G. que je rappellerai J. plus tard.
Après une douche réparatrice, je rappelle J. pour lui demander des précisions. Il me propose de passer me prendre, je lui propose de déposer G. et de venir manger. Pris au dépourvu, il bredouilla, trébucha et stylo en main me demanda mon adresse et le nom sur ma sonnette. Je lui ferai du poulet avec des patates, celui que mon Polonais-Normand premier-adoré connait bien.
La sonnette. Je lance mes clés à un chapeau noir et une veste trempée. J. est sur le pas de ma porte.
De rapides flashs :
Quelques conseils :
Dans un dernier mouvement J. s'allonge sur moi et m'embrasse dans le cou. Je sens alors une nouvelle pression dans mon dos. Comme si ma bouteille d'eau s'était coincée inexplicablement entre nos corps. Il me prends la main et me demande la direction de ma chambre. Je l'y conduis et le bascule sur le lit, déboutonnant un jean pour découvrir rassuré que ce n'était pas une bouteille d'eau qui appuyait mon corps quelques minutes plus tôt.