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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Le point R. : L. & C., un jeudi

Posté dans Le point par Asthik

Mardi, rendez-vous était pris auprès de L. pour jeudi soir 21H. L. pose sur des congélateurs et je me sentais prêt à le réchauffer, mais le lapin fût plus fort que l'avenir. Dépité j'appelais tout de suite X. pour gouter à nouveau à une compagnie intéressante et chaleureuse. Il n'était pas loin, et il n'était pas seul. Son amoureuse et deux amis, dont un me dit « il ne sait pas ce qu'il perd » alors que je leur racontais la chasse et le lapin. Il parla pourtant d'abstinence toute la soirée, mais lorsque tout le monde fût couché et que je lui prit la main pour le tirer sur le canapé, il me bondi dessus telle une panthère sauvage affamée, arrachant mes vêtements préférés de ses dents. Après avoir connu des baisers, de la peau et un final des plus drôle, je rentrais chez moi le cœur léger pensant aux 3 heures 12 minutes de sommeil qui m'attendaient avant d'aller travailler.

Le point R. : A., un mercredi

Posté dans Le point par Asthik

Attends au moins que son grand-père ne soit plus mort avant de le larguer.

Garcimore

Le point R. : A., un samedi

Posté dans Le point par Asthik

« Ce cocktail aurait été créé en 1948 par une américaine Margaret Sames dite Margarita à Acapulco, et porte comme nom la traduction du prénom de son inventeur. »

Le point R. : S., un samedi

Posté dans Le point par Asthik

Comme il avait envie de pisser, nous sommes allé au TNT.

Je l'attendais sur un tabouret enveloppé de lumières tamisées, dans un désert de tables, de chaises et de lampes. J'humidifiais mes lèvres au rythme de mon cœur qui s'emballait. Il sorti des toilettes et alors qu'il se penchait pour ramasser la poche contenant le cadeau pour sa mère, je le saisis par la ceinture pour l'entrainer entre mes jambes, contre mes lèvres. Il était doux et excitant comme une première fois. Pourtant, pas besoin d'ajustements, nos langues firent connaissance comme rarement.

Alors que je caressais son dos, quelques doigts coincés par l'élastique de son caleçon, il me dit que je lui avais tendu un piège et que maintenant il bandait. Il se pencha à nouveau pour ramasser le cadeau pour sa mère, frôlant de sa main mon jean au point le plus tendu, dans un mouvement lent et contrôlé, comme pour découvrir ce qui l'attendait.

Une fois dans la rue, nous nous sommes embrassés pour nous dire au revoir. Il me demanda si l'on se verrait demain. Je lui dis oui.

Le point R. : B., sa brosse à dents

Posté dans Le point par Asthik

Jeudi je voulais un vélo mais j'avais un apéro chez G. auquel je ne voulais plus aller pour cause de conflit psychique. G. m'appelle alors que j'étais encore au travail pour s'assurer de ma venue. Je lui explique que je ne pense pas venir parce que la veille j'étais à un concert (Fragile Architecture + Prespassers William) et que j'avais peu dormi. Il insiste en me disant de venir avec mon copain. Un pincement au cœur, je lui dis que je ne viendrais pas. Il me dit de le rappeler en sortant du travail. En sortant du travail je voulais toujours un vélo. Je suis donc parti à Auchan.

Alors que je sortais de Célio les bras chargés, G. me rappelle pour savoir si je viens. Je lui explique mon frais célibat et que je ne me sentais pas de venir chez lui. Il insiste pourtant. Je rentre chez moi. Il m'appelle à nouveau en me disant que cela me ferait du bien de voir du monde et qu'il a vraiment envie de me voir.

Je capitule.

Le lendemain matin, je me réveille la tête lourde, la bouche pâteuse, G. à ma main droite. Je repense à la soirée, où j'ai manifestement trop bu. Je repense à la surprise d'y avoir revu J. B. qui expliquait qu'il y avait eu un malentendu entre nous et qu'il avait attendu mon coup de fil, alors que j'attendais le sien (jusqu'à ce que deux jours plus tard je rencontre B.). Il me disait aussi que dans la journée il avait rencontré un gars qui allait venir à la soirée. Ils avaient baisé toute l'après-midi et c'était super. Le hasard faisant bien les choses. Alors qu'il me postillonnait son bonheur au visage, je me disais qu'il avait bien fait de ne pas rappeler.

À 8H45 je suis au boulot, juste assez fatigué pour essayer de réfléchir à ce qui s'est passé. L'heure du déjeuner arrive heureusement assez vite. Je rentre chez moi pour prendre l'air et me poser un peu. Après le repas, je vais me brosser les dents et alors que je tends mon bras pour saisir ma brosse à dents de son gobelet fleuri et étoilé, B. se rappelle à moi. Dans le gobelet, près de ma brosse à dents, sa brosse à dents.

Sa brosse à dents

à 14H44 je recevais le message suivant :

Salut Asthik. J'espère que tu vas bien. Si jamais tu veux boire un verre un jour ça me ferait plaisir (et tu pourrais récupérer ton polo). A+

Le point R. : J., l'autre Polonais-Normand

Posté dans Le point par Asthik

Rendez-vous était pris avec J. rencontré dimanche par l'entre-mise de G.. Nous avions dis 19H30, pourtant dès 18H les nuages s'amoncelaient, menaçants. Bientôt la pluie recouvrit tout dans un fracas de lumière.

Alors que j'étais en ligne avec P. pour m'assurer qu'il était bien à couvert, le double appel fît sa première sur mon appareil. G. est affiché. Je coupe P. avec regrets. G. me demande si je suis déjà rentré chez moi. C'était le cas. Il me dit alors que J., avec qui j'ai rendez-vous, est chez lui et qu'il se propose de passer me prendre pour ensuite amener G. à son lieu de travail. Perdu dans trop d'informations, je dis à G. que je rappellerai J. plus tard.

Après une douche réparatrice, je rappelle J. pour lui demander des précisions. Il me propose de passer me prendre, je lui propose de déposer G. et de venir manger. Pris au dépourvu, il bredouilla, trébucha et stylo en main me demanda mon adresse et le nom sur ma sonnette. Je lui ferai du poulet avec des patates, celui que mon Polonais-Normand premier-adoré connait bien.

La sonnette. Je lance mes clés à un chapeau noir et une veste trempée. J. est sur le pas de ma porte.

De rapides flashs :

  • Il me montre ses photos de « nu » qu'il travaille pour faire une exposition. Brièvement, je distingue déjà une belle bite.
  • Nous buvons du vin rouge en mangeant des toasts de pâté au piment d'Espellette.
  • Je lui montre les vidéos « Joue Pas » et « Ubiquité » ainsi que des portraits réalisés quand j'étais libre et pauvre.
  • Nous mangeons du poulet en parlant de jardinage et d'aménagement de la maison.
  • Nous mangeons du poulet en parlant d'amour.
  • Nous mangeons du poulet en nous projetant dans un avenir commun.
  • Nous buvons du thé sur le même canapé, jambes emmêlées.
  • Il est allongé sur le canapé et je lui masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.
  • Je suis allongé sur le canapé et il me masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.

Quelques conseils :

  • Toujours masser de l'intérieur vers l'extérieur
  • Ne pas utiliser les pouces mais le plat de la main pour aller en profondeur
  • Ne pas pincer les trapèzes mais les masser avec le plat de la main, toujours vers l'extérieur
  • Renouveler fréquemment l'application d'huile
  • Bien appuyer sur les lombaires avec les poignets

Dans un dernier mouvement J. s'allonge sur moi et m'embrasse dans le cou. Je sens alors une nouvelle pression dans mon dos. Comme si ma bouteille d'eau s'était coincée inexplicablement entre nos corps. Il me prends la main et me demande la direction de ma chambre. Je l'y conduis et le bascule sur le lit, déboutonnant un jean pour découvrir rassuré que ce n'était pas une bouteille d'eau qui appuyait mon corps quelques minutes plus tôt.

Le point R. : D., Enfin !

Posté dans Le point par Asthik

Mardi soir je rencontrais enfin D. dont je ne connaissais que le gilet en laine noire et la main droite nue sur un parquet. Je dis « enfin » parce qu'il faisait partie de mes premières conversations sur la messagerie de rencontre. Un record de vas-et-viens avec pas moins de 468 messages échangés sur 4 mois. Il était temps de passer au réel.

Rendez-vous fût pris place de la Trinité, au bar le plus libre. Je ne connaissais rien de son visage, refusant qu'il m'envoie toute représentation. Je préférais le découvrir. Arrivé 10 minutes en avance, je me mis à détailler les participants malgré eux. Regardant attentivement chaque nouveau visage entrant sur la place. Parfois avec appréhension, parfois avec espoir, parfois avec certitude. Je le reconnu de suite.

Son iPhone blanc à la main, le fil de ses écouteurs courant sur une chemise blanche à rayures bleus dont les manches étaient sagement repliées découvrant des avant-bras virils. Grand, me cherchant du regard, il était beau. Je m'avançais pour le saluer, une main sur son épaule.

Nous avons parlé, comme à notre habitude, de cinéma, de musique, de la vie. Il est juriste et cherche un emploi. Une situation pas très stable puisqu'il me dit qu'il peut partir n'importe où en France s'il trouve un poste. Il me montre les photos de son appartement qu'il a décoré dans un mélange de récupération, de neuf, de blanc et de vert. Je découvre alors que je n'ai pas d'argent. J'avais tout laissé chez le chinois à midi. Lui, au chômage, me propose un second verre, me disant que je lui en offrirai « la prochaine fois ».

La rencontre fût courte car il mangeait chez ses parents qu'il voit 3 fois par semaine (!!). Il jouait au golf ce weekend « mais pas dans un club guindé ». Il passerait certainement du temps dans les Pyrénées. Un homme occupé. Un homme à suivre. Un bon homme peut-être. Un charmant sans doute.