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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

Articles du mois

La joyeuse fin de la rue B

Posté dans Vipère party par Herr.ektor

On nous avait prévenu et on ne voulait pas le croire mais nous avons été mis sur le fait accompli : l’antre de la débauche et du raffinement, la rue B , sonnait sa dernière heure et c’est sous forme d’électrofuckdiscosuicidebolywoodparty que le glas a retentit.

Les colocataires de ce lieu cultissime qui a inspiré de nombreux artistes, avaient réunis une dernière fois leurs énergies pour donner ce qu’ils avaient de meilleur : l’amour qu’ils portent au monde qui les entoure.

Nous étions conviés à nous grimer sous les traits d’acteurs et actrices indiens et nous avons presque tous joué le jeu. Ainsi habités par de nouvelles âmes, nous avons pu faire un happening dans le salon où certains jouaient à des jeux fort peu subtils et ennuyeux. Le volume de la musique a ainsi augmenté jusqu’à faire éclater le groupe de joueurs qui ne pouvaient plus rien faire d’autres que de céder leur place aux danseurs enflammés. La fête pouvait commencer et elle allait être à la hauteur de l’Himalaya. Une journaliste d’un quotidien régional (une certaine S ) avait été dépêchée sur les lieux pour couvrir l’évènement. Très vite elle a été complètement prise par l’énergie ambiante et en a oublié ce qu’elle venait faire ici, mise à part participer activement à l’ambiance en trémoussant son popotin sur la piste de danse. Les chorégraphies s’enchaînaient et l’appartement s’emplissait de gens heureux. Nous avons pu croiser au détour d’un couloir ou d’une chambre, des bohémiens, un pirate enturbanné, une femme aux oreilles de chatte, des diseuses de bonne aventure, une accordéoniste qui animait un bal musette, des personnes égarées mais heureuses et bien sûr des indiens et des indiennes dans des positions quelques fois tantriques. La température montait et bientôt le plancher s’embrasa. L’énergie des convives se concentra en une espèce de boule qui explosa et répandit une onde sexuelle sur toute la ville. La rue B finit en un orgasme.

Il s’est passé bien des choses cette soirée là, mais rien ne peut plus être raconté.

Brigitte reine de la décadence

Posté dans Musique par Herr.ektor

Parce que vous l'avez bien mérité, un petit morceau de Brigitte Fontaine Reine de l'avant garde qui date de 1966 mais qui est tellement d’actualité… a écouter avec délice…

Selon toute vraisemblance, rien ne se passe

Posté dans Faits divers par Asthik

Non évidement rien ne se passe. Pourtant sous la pression de ses pairs O. se demande s'il devrait se faire enculer par le premier venu ou P. pourquoi pas. Dans un labyrinthe où on roule des pelles en disant bonjour aux nus perchés sur des slings. Et alors que des couples battent de l'aile, d'autres se forment et certains gagnent des prix dans des concours de BD. On devient tous vieux et à mesure que les dates se rapprochent on se prend à se sortir les doigts du cul. On cherche des apparts. On cherche des maisons. On cherche des mecs. On cherche des meufs. Alors que certains adoptent par glissé-déposé des hommes dans univers virtuels. D'autres, inspirés, s'inscrivent et épaulés par une amie envoient un message :

« Je reviens du Gaumont où j'ai subit « Star Trek » et je trouve ton profil bien plus rempli de suspens. On se voit pour une première séance ? »

Espoir du soir, câlins dans le noir. Je te dirais les mots blues. Les mots que l'on dit quand on est vieux.

PS: Y'en a qui se font bouffer la chatte dans des escaliers !

Tu l'as bien mérité !

Posté dans Musique par Asthik

TuLaBienMérité

Le nouvel album de Sexy Sushi est dans les bacs !!
J'éplucherai le premier à le télécharger sur Emule !

« Si tu veux que je te le donne
Si tu le veux, je te le donne
Si tu veux que je me le fasse
Si tu le veux, je me le fais
Si tu veux que je le devienne
Si tu le veux, je le deviens
Si tu veux que je te le dise
Si tu le veux, je le dirai

Je t'obéis. Je t'obéis. Je t'obéis.
Je t'obéirai ! »

Joli mois de mai

Posté dans Musique par Herr.ektor

En mai fais ce qu'il te plait…