Après notre participation au Live in En Jacca samedi dernier, venez vous prendre des paillettes et de la musique plein la gueule, jeudi de 19h à 21h à l'épisode !
Oui oui c'est une mini électrofuckdiscosuicideparty !
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Aujourd'hui notre Lady Dandy, Madmoizel, sort un nouvel EP de 8 titres tous autant fabuleux les uns que les autres, et nous l'attendions avec impatience après son premier EP Dame de France.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Madmoizel c'est un univers tinté par le meilleur des années 80 avec claps et synthés, une voix qui s'envole comme une Diva punk, qui se superpose, explose, s'expose aux modifications électroniques à coup de reverbs et de delays. Sur scène, c'est une présence énergique derrière ses claviers, femme dandy hybride avec ses machines, elle sait nous transporter d'un monde l'autre, tour à tour freak de la nuit, amante déniée, dandy désabusé, lyrique électrique, amours froides et cœurs chauds.
Quand j'écoute la musique de Madmoizel, je m'envole, traverse des plaines lunaires balayées par un vent d'amour, redescend sur terre et me retrouve en train de danser dans mon salon, seul, mais bien accompagné par sa musique.
Il y a tant de choses à dire mais il reste une chose à faire : Allez écouter son nouvel EP et l'acheter ! voici le lien avec son Bandcamp Madmoizel Bandcamp
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de O. et comme il est plein d'amour, une petit chanson d'Elli & Jacno s'impose !!!
Ayant découvert la page d'une géographe qui répertorie les lieux et événements queers de Montréal, je me suis décidé à faire le travail pour lequel j'ai été dépêché par ma bande de vipères.
J'ai commencé par Sleep is for the weak, une soirée qui annonce des shameful hits dans un bar lesbien du Mile end (le quartier branché anglophone assez central)le Royal Phoenix. La soirée commençait à 22h et terminait à 3h. Je me suis donc pointé, à la parisienne, à minuit et demi. Après le travail je me suis dirigé vers le bar et franchement, je sais pas si c'est culturel, mais j'ai pas trop kiffé les shameful hits porposés par les DJ's. Et l'accueil a été plus que froid : bien que le bar était plus vide que plein, j'ai eu beaucoup de mal à me faire servir et les gens n'était pas très accueillants (en fait on aurait dit un bar de modasses très Paris carte postale).
La prochaine fois je ne sortirai pas sans mon passeport de la République de Gouinie.
Je me suis pas dégonflé mais j'ai attendu les renforts pour me relancer dans la jungle queer montréalaise. T. et L. sont arrivés la semaine du 17 pour le festival de théâtre anarchiste. Nous avons été à la soirée Pompe au Coop Catacombe qui a été ma meilleure et ma pire soirée. Ayant trouvé des stupéfiants biologiques assez forts, nous sommes arrivés euphoriques dans une salle vide au centre de laquelle se trouvait une colonne de crânes. J'ai approché un jeune et beau québecois qui fabrique des bijoux avec des plumes, mais j'ai perdu contact avec lui en prenant un autre produit (légal cette fois) : de la bière. Comme un jeune adolescent je n'ai pas bien géré le mélange et ça m'a fait comme si Fraisevynil, le catalyseur de soirée s'en était pris à moi. Non, je n'ai pas été malade, mais je n'arrivais pas à communiquer avec d'autres personnes que T et L et je n'arrivais pas à arrêter de danser. J'ai bien tenté un contact avec un collègue de boulot anglophone – oui, je parle anglais – mais il avait pas l'air très réceptif. La musique tabassait et je regrette qu'il n'y ait pas eu une ou deux vipères pour m'accompagner dans la danse. Mais défoncé comme je l'étais, j'ai quand même dansé comme un fou jusqu'à ce qu'ils coupent la musique. Nous avons aussi joui d'un show de MSTR SSTR : perruque blonde, veste en sky, vulgarité assumée, chansons, c'était parfait ! Je suis rentré chez moi avec une casquette noire et rose et un numéro de téléphone, mais je me rappelle pas à qui ils appartenaient…
J'y retournerai…
Je l'attendais ce weekend avec impatience. Depuis que j'avais vu passer l'information annonçant que le Jerk Off s'associait à Mercredi Production pour nous proposer un weekend hommage à Divine, j'étais dans tout mes états. Divine, la grande prêtresse du trash 80 allait revivre le temps d'un weekend à Paris et je ne pouvais me permettre de louper cela. Je me suis donc rendu à la capitale pour assister à ce petit festival, plein d'espoir et d'envie devant une programmation qui me faisait rêver. Ne pouvant me permettre d'y assister les deux soirs, j'ai choisi d'y aller le samedi en compagnie de G, que nous appelleront Princesse Cyprine pour garder son anonymat.
Nous nous sommes retrouvés dans le 18ème, histoire de s'échauffer avant la soirée. Un cassoulet maison, deux bières et une demi bouteille de vodka plus tard nous nous retrouvâmes plein d'entrain, devant les portes du Point éphémère qui s'ouvrirent à notre arrivée. Question timing nous étions bons. Il ne nous restait plus qu'à parfaire nos maquillages, armés d'eyeliner et de paillettes, devant les grilles de l'entrée histoire de briller un peu, et par autre chose que par notre tôt d'alcoolémie qui commençait à croître. C'était aussi notre façon de rendre hommage à la grande prêtresse Divine.
La soirée s'annonçait bien, nous étions dans les premiers arrivés, nous avions le temps de boire quelques autres bières en attendant que le monde arrive un peu et de profiter d'avoir encore de la place pour danser. J'attendais aussi avec impatience la performance annoncée de Piersten LEIROM & David LENHARDT (voir ici ). En attendant, Princesse Cyprine et moi même faisions des aller-retours entre le dancefloor, où la musique tintée de sons des années 80 faisait gigoter le public grandissant, et le fumoir, qui ne se vidait jamais. Nous y avons d'ailleurs rencontrer un brésilien de Montpellier, un faux suisse blond de Paris, un vrai suisse brun barbu de Genève et pleins d'autres personnes plus ou moins intéressantes et intéressées, plus ou moins droguées, sevrées ou alcoolisées.
Notre amie V., que nous nommeront la bourlinguette, nous rejoignit dans la soirée et alors que je me questionnais à voix haute sur l'heure de passage de la performance, elle me dit avec entrain : « Ça vient juste de finir, tu l'as pas vue ? Ils ont fait des trucs trash avec un balais à chiotte! ». Je n'en croyais pas mes oreilles alors je me mis à râler. Mes deux compères durent me calmer en m'offrant une autre bière et m'amenèrent d'urgence me mêler aux beaux hommes qui dansaient à moitié nus. Après la frustration, un peu de danse topless ne pouvait que me faire du bien. Sur le chemin, alors que nous essayions de nous frayer un passage devant les toilettes pour rentrer dans la salle pleine de gens en sueur, un jeune fille bien blanche de figure nous demanda, les lèvres tremblotantes, où étaient les toilettes et rajouta aussitôt : « Je crois que je vais vomir ». Aussitôt dit, aussitôt fait, nous eûmes juste le temps de nous décaler pour la laisser faire sa petite affaire au milieu de tout le monde. Un jet blanchâtre constitué de bille, d'alcool et de reste de repas jaillit dans les airs et retomba au sol, en faisant un joli splosh dans l'indifférence générale. Une partie atterrit sur l'épaule de la fille qui la précédait sans que celle-ci, prise par sa conversation, ne s'en aperçoive. Écoutant notre cœur, nous l'avons tout de même prévenue qu'une giclée de vomi coulait de son épaule gauche vers son dos dénudé et nous la laissâmes à ses cris d'horreur et de dégoût. J'avais loupé la performance que je venais voir mais au moins j'avais vu une fille vomir sur une autre.
Plus tard, au fumoir le faux suisse blond m'embrassa puis disparu chercher une meilleure proie, ce qui fût un peu déconcertant au début mais finalement je n'avais rien perdu, quant au vrai suisse brun barbu, lui, il dansait et continuait sa soirée en s'amusant.
Toute la nuit nous n'avons eu de cesse de pailleter les gens parce qu'ils le réclamaient, enfin presque tous. Et encore une fois nous pouvons dire que les paillettes restent l'élément essentiel pour passer une bonne soirée.
Puis, la fatigue se fit sentir. La bourlinguette était partie avec sa petite amie moins bourlingue qu'elle. Le jour commençait à se lever. Il était temps de rentrer. Dans le métro désert je me suis rendu compte que je n'étais pas dans la bonne station, Princesse Cyprine décida alors de m'accompagner à pied, le long du canal. Il faisait froid, nous n'étions pas d'accord sur le chemin à suivre, j'en avais marre, mais j'avais passer une super soirée, des paillettes plein la tête, au sens propre comme au figuré. Ce soir là, l'esprit de Divine avait été avec nous.