Hier soir O. se rendait chez V. en vu d'être overoptimâle pour la crémaillère « body art » de X., nouvellement revenu du Canada avec sa tendre.
Pourvus de nombreux tatouages, paillettes et fabuleusité, nos compères partirent joyeux à leur habitude, pleins d'espoir de rencontres potentiellement développables dans la pénombre. Que n'eurent-ils pas espéré !!
Quinze minutes après leur arrivée, O. faisait déjà la connaissance de Volverine, qui lui demanda de lui mettre des paillettes « jusqu'au bout de la bite ». Ravi d'aider son prochain à devenir fabuleux, O. s'exécuta.
Après avoir parcouru le torse musclé et poilu de Volerine, d'abord à la brosse, puis au doigt, suivant un trait de poils des plus alléchant, il se heurta à un caleçon.
- O. : « Comment veux-tu que j'aille jusqu'au bout ? »
Volverine déboutonna alors son pantalon et baissa le dit caleçon, laissant un gland timide. Sous les yeux médusés de l'audience, O. frotta généreusement ses doigts dans son réservoir à paillettes, avant de les appliquer avec la même générosité sur le sexe offert.
- Volerine : « Mets-moi du bleu maintenant »
- O. : « Je n'ai pas de bleu »
À peine O. eu-t-il prononcé ces mots que Volverine se pencha pour lui mordre le téton.
- Volverine : « Mets-moi du bleu »
Pensant qu'il valait mieux en garder pour le reste de la soirée, O. prit V. sous le bras et alla mettre son disque dur (très dur) au cul de l'ordinateur du salon afin de sauver la soirée de pleins-de-gens-qui-dansent-pas-parce-que-la-musique-est-nulle. Il fit alors la rencontre du frère de la tendre de X., dont il oublia aussitôt le prénom. Pour éviter toute confusion, nous le nommerons Michel.
La soirée commença enfin avec le démon de la danse. Très vite les corps se rapprochèrent et les esprits devinrent plus coquins, alcool aidant.
Après une heure de danse, O. laissa sa place de DJ adulé, et s'enfuit après la Lambada, pour voir si homme il y avait. Il trouva alors Michel et senti bien vite qu'il était flexible quand il lui mit sa langue dans la gorge. Une demi-heure de pelle ça assoiffe. Voyant que V. dansait comme une folle. O. poursuivi son voyage en direction de la cuisine, territoire encore inexploré. Il s'arrêta pourtant très vite, mais pas très longtemps, embrassé par Volerine, « mais pas avec la langue ».
Les heures passent, les gens pleins d'alcool se vident, et V. se retrouve dans les toilettes à en faire autant. Une dernière cigarette. Un dernier coup. Des bisous et V. s'en alla, laissant O. qui n'avait pas trop envie de rentrer pour des raisons incluant une sérieuse envie de se retrouver à deux (et plus si affinités) dans un endroit avec du carrelage blanc. Mais avant cela, il fallait prendre des forces. O. s'allongea alors sur le lit de X. pour converser avec ses deux nouvelles partenaires de danse. Quand tout à coup il se retrouva cloué au lit sous un poids qu'il attribua à X., qui avait été très câlin auparavant (un an de séparation oblige).
- O. : « X. tu me brules avec ta clope ! »
Mais ce n'était pas X..
Ce n'était pas non plus une cigarette.
O. venait d'être mordu au sang par Volverine.