« Tu réalises que si tu viens c'est uniquement parce que tu as été pris dans le champ gravitationnel de mon invitation ?! En fait, j'ai été tellement invité que ça a invité tout ce qu'il y avait autour »
à Roger
« Tu réalises que si tu viens c'est uniquement parce que tu as été pris dans le champ gravitationnel de mon invitation ?! En fait, j'ai été tellement invité que ça a invité tout ce qu'il y avait autour »
à Roger
La pression est de plus en plus forte. Au fil des années, surtout passé le cap de la trentaine, l'optique du couple commence à s'imposer comme une terrible fatalité, et avec elle la fin de votre liberté :
Bref, en 2008 restons célibataires !
R. désespéré par l'éloignement charnel de son amoureux, expatrié dans le froid et une forme correcte de totalitarisme, met à profit son numéro de carte bancaire pour s'offrir quelque support à des plaisirs solitaires mais nécessaires. Charitablement, O. tente de sauver son pécule en partageant quelques adresses plaisantes, espérant que cela suffise.
C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemain, mais à laquelle on repense les yeux plein de chagrin. B. parti en vacance en inde a fait la connaissance de G. une italienne très italienne. Le projet de se retrouver est en suspend, tel de la bave dans un verre de coca. Comme si cela ne suffisait pas, son ex-moitié N., partie travailler à la réunion, chante aussi cet air des années 80, le cœur plus léger sous le soleil. Plus de précisions dans les semaines à venir… ou pas.
Ayant essuyé la jalousie délirante et le complexe de victime de son frère – ainsi qu'un flot d'insultes haineuses – O. à passé quelques heures au service des urgences. Le clou idéal de ses jours de fêtes familiaux. O. a réussi à regagner la douceur de son foyer, avec cinq superbes points de sutures qui lui font une bouche de travesti brésilien. Hélas, ses nouvelles lèvres lippus n'arrivent pas à chasser sa peine, ni à le faire changer d'avis que ce Noël sera son dernier en famille.
Il fait si froid dehors.