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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Étiquettes / Musique

Les mots à la bouche

Posté dans Musique par Herr.ektor

Nous étions trois à nous rendre au rendez-vous. Excités comme des petites putes extasiées, nous avions réservé bien à l’avance pour être sûr de pouvoir jouir des oreilles. Quelle surprise nous eûmes en nous rendant compte du monde venu pour les mêmes raisons. Le public était varié et compressé dans la salle comme pour une Travesti Monster. Nous ne savions pas à quoi nous attendre réellement sur scène mais nous étions sûrs que cela nous plairait.

Les musiciens prirent place. Le silence se fit et la tension monta d’un cran. De l’ombre doucement apparut une forme fébrile, avançant difficilement, on aurait pu la croire fragile. La lumière découvrit délicatement la silhouette vêtue de satin noir, une paire de menottes en strasses pendant au poignet gauche. La poétesse était là, la frange droite et radicale, les bras levés et les paumes en l’air, prête à accueillir le public dans son monde. Ses premiers mots furent libres comme toute sa vie et la musique commença. Le train était parti pour l'univers poétique et mélodique de la prêtresse des mots. Ceux-ci nous percutèrent de plein fouet. Impossible de rester stoïque face au vent de liberté qui soufflait dans ses paroles. Textes engagés à l’humour décalé, tristes parfois, beaux toujours, à chaque phrase un peu de folie pénétrait nos esprit. Comme une extraterrestre, qu’elle a toujours été, l’Esprit Libre, notre septuagénaire non conventionnelle préférée, Brigitte Fontaine, dépucela nos psychés à coup de mots, accédant au plus profond, parlant directement à nos inconscients. Le show se finit par la chanson Soufi et nous comprîmes alors que le soufi de notre soirée ce fût elle, nous entraînant dans sa danse tournoyante jusqu’à l’ivresse.

Nous en sommes restés les mots à la bouche.

Travesti Monster

Posté dans Vipère party par Herr.ektor

Samedi, nous sommes allés à la soirée tant attendue : Travesti Monster spéciale Zombis. Nous nous sommes donc retrouvés chez B. pour laisser parler notre imagination et nous faire une petite laideur avant d'aller rejoindre tous les autres monstres pour danser et mettre le feu, armés de salières à paillettes bien sûr. bast groupe Comme prévu nous avons retrouvé d'autres zombis. ajv inconnus Tout le monde avait plus ou moins joué le jeu et les fripes en libre service de Miss.Pop ont permis à tous d'avoir un petit air de freak. Nous avons sautillé sur des airs électroniques entourés de travestis en tout genre et sommes rentrés gentiment quand l'occasion s'est présentée. Ce fût une bonne soirée et ce sera à refaire…

D'autre photos sont visibles ici

La plus grande choregraphie du monde!

Posté dans Musique par Sexysperma

Ils étaient entre 13000 et 14000 à Mexico pour le record du monde! Just so cool!

Si çà c'est pas mignon!

Posté dans Musique par Firesperm

The Dead Weather: The Kills vs The white Stripes

Posté dans Musique par Firesperm

Voilà dans ce clip une belle métaphore des relations de couple…

"Un weekend au bord de l'autouroute" - première édition

1er Août 2009, rendez-vous dans le Lot pour la première édition d'« un weekend au bord de l'autoroute », festival au flyer magnifique mais à la programmation finalement très réduite parce que c'est trop la galère d'organiser un truc en plein été à Toulouse quand ya pas un chat.

Dix personnes mais que du bon, ce qu'on appelle du casting sérieux, de la saucisse, de la merguez, des playlists du feu de dieu, de l'alcool de marque et des paillettes, bref de quoi rêver! Malgré une petite pluie insolente en fin d'après-midi, la soirée s'est lancée rapidement, preuve est que vers 22h00 les visages étaient déjà plein de sueur et très brillants ; on a pu entre autres assister à un rallye photo, à un dancefloor improvisé sur la terrasse du chalet, à un barbecue de P. assisté par parapluie ainsi qu'à une improvisation de flûte de notre cher D. sur je ne sais plus trop quelle musique mais c'était bien !

Le lendemain, place à la compétition de Scrabble et de Yams et à la lecture passionnée des magazines Oops et Public ainsi qu'à un pic-nic sur l'herbe magistralement organisé.

Merci à tous les participants, on vous promet une deuxième édition plus riche, avec au moins le double de tentes, d'alcool et d'activités! RDV peut-être en Septembre, surveillez votre boîte mail!

A l'unanimité et sans hésitation, la meilleure photo de la soirée a été remportée par D. et V., la voilà: vero1

La série de photos « Dans ta gueule! »: mosaique dantagueule

La série « Bouffe » et d'autres beaux moments… mosaique reste

Le reste des photos sur Picasa
et le reste du reste des photos sur Picasa

Un weekend au bord de l'autoroute

Bonjour chers amis,

pour ceux qui sont resté sur Toulouse et que l'ennui guette au fur et à mesure de l'avancée de l'été qui transforme notre bonne vieille ville rose en un endroit morose, nous vous convions à un « weekend au bord de l'autoroute » entre amis, on passera des films, on écoutera de la musique, on boira, on mangera, on prendra des photos réussies ou pas, on se baignera et peut être même que certains feront l'amour ou se feront piquer par un moustique en pleine nuit?

Vous devrez vous équiper d'une tente et/ou un duvet et de votre playlist préférée (1/2 heure ou plus si vraiment çà suffit pas) en format mp3 et à amener sur place (sur clef USB) ou à transmettre à Olivier ou Fabien avant cette date. Pour le reste on s'en occupe on vous demandera juste une participation de 10 euros à donner également à l'un des deux organisateurs dans les 2 semaines qui arrivent (çà va servir pour la bouffe, la boisson et la location du vidéoprojecteur + écran).

En ce qui concerne le transport, on demande à chaque invité qui a une voiture disponible de se signaler afin d'amener ceux qui n'en ont pas…

On vous promet un weekend où vous ne regretterez pas de faire parti de nos amis!

Firesperm & Asthik

weekend-autoroute

Alex au pays des merveilles (2)

Posté dans Faits divers par Herr.ektor

Nous étions nombreux à avoir répondu présent à l’appel de la secrète Fraise Vinyl qui avait été relayé sur ce blog, suffisamment pour remplir un bus d’une quarantaine de places. Tels des élus, nous étions fiers, nos parapluies à la main, de participer à cet appel mystérieux et attractif comme un chant de sirènes dans lequel nous avions toute confiance et qui pourtant aurait pu nous mener de Charybde en Scylla. La destination ne serait pas celle-là et nous en étions sûrs. C’est donc plein de doutes et de certitudes que nous nous sommes rendus au lieu-dit et à l’heure dite pour commencer le voyage. Un bus nous attendait et deux jeunes femmes encadraient les portes d’entrée grimées en hôtesses de l’air. Après un rapide check-in, les passagers purent embarquer pour l’inconnu. Les hôtesses jouèrent leur rôle en indiquant règles et consignes de sécurité à suivre pendant le trajet. Une feuille de papier, avec des symboles inconnus au premier abord, fût remise à chaque participant et tous furent priés d’écrire un mot et de plier le papier comme il le convenait jusqu’à l’obtention d’un petit bateau. Toutes ces embarcations fragiles furent récupérées par les hôtesses à notre sortie du bus.

Arrivé à destination. Petit jardin à traverser avant d’entrer dans le vif du sujet. Sur le qui-vive, nous pénétrâmes une grande bâtisse aux allures de château. Les discussions se firent discrètes.

Au bout du couloir sombre, une première fille muette se tenait debout, une lampe de poche à la main, faisant glisser la lumière sur son corps habillé de vêtements baroques. Le ton était donné.

Une première salle, lumière crue, deux filles, l’une debout le regard perdu, chérissant un canard et l’autre prisonnière d’une bulle de plastique transparent, cherchant une sortie, déchirant l’enveloppe pour respirer. Femme prisonnière, femme corsetée, belle étouffée qui cherche sa liberté.
plastik
Deuxième salle, éclairage tamisé. Deux filles nues le corps recouvert de paillettes, lascives sur une table. Entourées de verres pleins d’une mixture crémeuse à la fraise, elles s’embrassaient langoureusement et ne s’arrêtaient de se lover que pour distribuer les verres aux invités, voyeurs interdits de leur intimité. Une chanteuse lyrique distillait une mélopée enveloppante de douceur tandis que les nymphes continuaient leurs tendres faveurs et le public goûtait avec ferveur aux douceurs sucrées qui lui étaient servies dans les verres. Femmes libérées, serviles et assumées.
naiades
Troisième salle, une véranda pleine de ballons blancs, une femme dans une cage de plastique admirant les petits bateaux de papier blanc suspendus, que nous avions pliés dans le bus et nous échouons dans un jardin accompagnés d’une mer de ballon. Femme esthétique passive ou pensive, muette délibérée ou désespérée.
balons
Une fois rassemblé dans le jardin, le public fût invité en entrée à écouter un petit concert lyrique et à se rafraîchir d’une sucette en forme de cœur au gingembre et au piment d’Espelette. Un peu plus loin quatre filles nous attendaient sagement assises sur des balançoires accrochées à des arbres majestueux. A la main, elles tenaient un arrosoir et distillaient à qui le voulait de l’eau agrémentée de sirop aux goûts différents. C’est là que les parapluies étaient utiles.
balançoire
Nous avons pu ensuite nous vautrer sur des coussins et couvertures disposés dans l’herbe et assister en plat principal à un concert excellent de Fragile Architecture associé à un velouté d’asperge et sa noix de Saint-Jacques puis en dessert un mix original de Dark Side of the Funk accompagné d’une banane au chocolat et d’une délicieuse mousse au gingembre.

Puis il fût l’heure de partir, le bus nous attendait. Retour à Toulouse avec un goût amer, dégrisés comme après une petite mort.

Alors MERCI Fraise Vinyl pour ce voyage allégorique au coeur d’un appareil (re)productif féminin : au départ les ovaires dont quelque chose veut sortir puis l’utérus où l’amour se fixe, enfin le vagin et l’accouchement de la vie qui poursuit son cours au jardin des délices et de l’envie.

Encore une fois nous fûmes transportés dans un univers au goût de rêve et de fantasme où des naïades nous servent de nourriture esthétique. Étrange sensation, comme l’impression d’avoir croqué dans une fraise au vinyle, d’avoir basculé comme Alice dans un pays de merveilles, dans un rêve éveillé, d’avoir pris du LSD, de pénétrer l’inconscient d’une artiste passionnée.

La joyeuse fin de la rue B

Posté dans Vipère party par Herr.ektor

On nous avait prévenu et on ne voulait pas le croire mais nous avons été mis sur le fait accompli : l’antre de la débauche et du raffinement, la rue B , sonnait sa dernière heure et c’est sous forme d’électrofuckdiscosuicidebolywoodparty que le glas a retentit.

Les colocataires de ce lieu cultissime qui a inspiré de nombreux artistes, avaient réunis une dernière fois leurs énergies pour donner ce qu’ils avaient de meilleur : l’amour qu’ils portent au monde qui les entoure.

Nous étions conviés à nous grimer sous les traits d’acteurs et actrices indiens et nous avons presque tous joué le jeu. Ainsi habités par de nouvelles âmes, nous avons pu faire un happening dans le salon où certains jouaient à des jeux fort peu subtils et ennuyeux. Le volume de la musique a ainsi augmenté jusqu’à faire éclater le groupe de joueurs qui ne pouvaient plus rien faire d’autres que de céder leur place aux danseurs enflammés. La fête pouvait commencer et elle allait être à la hauteur de l’Himalaya. Une journaliste d’un quotidien régional (une certaine S ) avait été dépêchée sur les lieux pour couvrir l’évènement. Très vite elle a été complètement prise par l’énergie ambiante et en a oublié ce qu’elle venait faire ici, mise à part participer activement à l’ambiance en trémoussant son popotin sur la piste de danse. Les chorégraphies s’enchaînaient et l’appartement s’emplissait de gens heureux. Nous avons pu croiser au détour d’un couloir ou d’une chambre, des bohémiens, un pirate enturbanné, une femme aux oreilles de chatte, des diseuses de bonne aventure, une accordéoniste qui animait un bal musette, des personnes égarées mais heureuses et bien sûr des indiens et des indiennes dans des positions quelques fois tantriques. La température montait et bientôt le plancher s’embrasa. L’énergie des convives se concentra en une espèce de boule qui explosa et répandit une onde sexuelle sur toute la ville. La rue B finit en un orgasme.

Il s’est passé bien des choses cette soirée là, mais rien ne peut plus être raconté.

Joli mois de mai

Posté dans Musique par Herr.ektor

En mai fais ce qu'il te plait…