Samedi 21 juin. Fête de la musique. Ainsi nous y voilà en été !!! Enfin !!! Après tant de pluie de grêle et de vents nous avons bien mérité notre moment de chaleur et de débauche qui annonce bien de futurs articles salés voire même pimentés. C’est les corps encore chauffés du soleil de l’aprem’ et les esprits aiguisés que les vipères avaient décidé de participer activement en tant que public hystérique et exigeant, à la nuit la plus courte mais la plus remplie de l’année (merci à Jacques Langue). Les degrés d’air et d’alcools ambiants ont ce soir là frôlé des sommets.
Tout a commencé au concert de F. que l’on savait en pleine expansion amoureuse. Accoudés aux tables, des verres de bières plus ou moins fraîches accrochés à la main, les vipères dodelinaient leurs têtes et quelques fois leurs corps tout entier au son de la musique électro-épidermo-hypnotique de F. . Une mystérieuse jeune fille à la taille corsetée et chaussée de talons hauts nous est apparue comme étant La dulcinée de F.. F. et A, ça fait FA et ça tombe bien pour un musicien. C’est peut être là, la première note d’une jolie balade ou d’une salade de bave…qui sait ? En tout cas, ils ont l’air et la musique de se plaire ces deux là. C’est donc au diapason que nous les avons laissés pour continuer notre périple dans les rues bondées. Extatiques nous avons rejoint la mythique place de la bourse et ses alentours pour s’envelopper de sons électriques et extasiques.
Dès notre départ nous avions perdu O. qui était resté rue des L en vue de faire finement connaissance avec les jeunes amis d’A.. Nous l’avons retrouvés sur cette place, mouvant son corps de façon délicate, face à un grand et charmant garçon velu, au milieu d’une foule en folie qui sentait la drogue et la transpiration. Nous avons pu alors assisté à un rapprochement des corps jusqu’au contact des muscles faciaux. Décidés à leur laisser un peu d’intimité, nous nous sommes retirés de la foule. Nous avons ainsi pu retrouver la majeure partie (les mineurs étaient au lit) des protagonistes du début. Tous plus saouls qu’avant et prêts à prendre toutes les drogues du monde pour s’enfoncer dans la débauche, nous avons pu assister à d’étranges mélanges de muscles faciaux plus ou moins contractés, de pupilles dilatées, de corps indécents et de comportements décadents.
Au milieu de cette frénésie, V. , colocataire de notre célèbre pinochatologue et C. , célèbre producteur, ont été pris en flagrant délit d’initier un rapprochement corporel. Nous les avons vu fuir les paparazzis bras dessus dessous. Nous n’avons malheureusement pas pu récupérer un seul cliché de cet événement, les paparazzis étant complètement souls et les photos floues (tant que nous n’auront pas réglé ce problème il faudra vous contenter d’imaginer).
Un peu plus tard dans la soirée nous avons retrouvé notre cher O. qui s’était éclipsé avec son jeune N.. Affalés dans l’herbe entre deux flaques de vomis douteux, trois cacas de chien et des montagnes de bouteilles, ils semblaient en bonne position. Mais le temps passa et jeunesse fila rejoindre son destin au Cléo, abandonnant notre pauvre O. un filet de bave à la bouche. « Point trop jeune n’en faut » furent les derniers mots d’O. qui s’en fût amer sur le fidèle destrier de D. prêté pour l’occasion. Après quelques chutes O. arriva sain et sauf dans sa future-ex-maisonnée rejoindre les bras de notre fidèle Morphée et rêver à des Histoires d’O..
Dans la soirée nous avons perdu la trace de B. , nouvellement dénoué d’une histoire d’amour kilométrique, qui s’en était allé chercher charmante compagnie. Si vous l’avez par hasard croisé ou que vous avez été témoin de toute autre situation coquasse ou coquine, venez nous compter ce que vous avez vu.
N’oubliez pas que chaque détail compte et tout témoignage doit être déposé ici dans les plus brefs délais pour le bien de la communauté.