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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Étiquettes / Rencontre

Le point R. : C., un dimanche

Posté dans Le point par Asthik
  • Salut Sexy ça va ?
  • Ça va grave, j'ai transformé un morceau de chewingum en trampoline, on s'éclate. Et toi ?
  • Ben je suis un peu fatigué, j'ai passé l'après-midi à faire l'amour.
  • (rires lointains) ben en fait je suis avec A., D., C. et G. et je crois qu'ils ont tout entendu.

Le point R. : C. un vendredi

Posté dans Le point par Asthik
  • Cher ami, je sors du bureau à 18h et malheureusement, ce soir j'ai des obligations. Voyons-nous demain, à l'heure ou d'autres font les magazins.
  • Font les magasins ou lisent des magazines ? Peu importe, c'est avec plaisir que j'envisage cette rencontre. Je vous souhaite donc une bonne soirée.
  • Et c'est avec plaisir que je me laisse reprendre. Bonne soirée.

La saga de l'automne 2

Posté dans Alerte par Herr.ektor

Précédemment, les Vipères avaient acheté un cadeau un peu étrange à Asthik qui était un peu triste, dans une boutique tout aussi étrange. C'était une grenouille magique qui devait se transformer, mais en quoi ? En attendant qu'elle se transforme, les amis avait décidé d'aller assister à un concert de Firesperm.

Ce concert aura un impact prépondérant pour la suite de l'histoire et la grenouille se transformera pour la plus grande joie d'Asthik. Mais tout ça n'est-il pas trop beau pour durer ?

Au programme de ces chapitres IV, V, VI et VII : des transformations, de la gérontologie, et bien sûr du sexe et de la drogue… Laissez vous porter par le suspens des nouvelles et fabuleuses aventures de nos hyper-héros ici.

Désormais, tous les mercredis, vous retrouverez la suite des aventures des Vipères et comme je suis d'humeur généreuse, je vous posterai plusieurs chapitres en même temps non sans vous prévenir mais soyez attentifs.

Un iconnu vous offre des fleurs

Posté dans Faits divers par Asthik

Ce soir j'étais content. Après un weekend sympathique, j'avais passé la soirée avec des amis merveilleux pour assister au concert sensationnel de Madmoizel. J'empruntais la rue Gabriel Péri au cours du long chemin qui séparait le St des seins de mon domicile lorsqu'on m'interpela : « Bien le chapeau ». De mon œil expert et entrainé je détaillais la source du commentaire. Un grand noir bien battit aux cheveux courts et peroxydés. Je répondis : « Jolie ceinture », après avoir reconnu les couleurs arc-en-ciel-gay de sa ceinture. Il me dit « tu es sûr ? », je répondis « j'en suis certain ».

Il marchait vite. Il était déjà à une dizaine de mètres devant moi. Je pensais à son corps contre mon corps, comme un volcan qui dort. Il s'arrêta, sorti une bouteille de son sac et bût. Je le rejoins. Il me tendit sa bouteille. J'allais la saisir quand je m'aperçus qu'il s'agissait de Vodka. Je lui dis que j'avais de l'eau et que ça m'allait très bien. J'entamais la conversation. Nous fîmes un bout de chemin ensemble et arrivé en haut de Gabriel Péri nous nous arrêtâmes.

Il avait passé 4 mois en prison pour de nombreux vols dans des magasins, et là il se rendait chez un gars « très sympa » dont il ne connaissait ni l'adresse ni le numéro de téléphone parce qu'il n'a pas de téléphone. Il avait un œil noir et l'autre bleu. Son corps se dessinait au travers de ses vêtements serrés. En un quart d'heure je sus tout de sa vie compliquée de foyer en foyer, de formation en formation, jusqu'à ce que je ne m'imagine plus du tout le ramener chez moi.

Je mis alors ma main sur son bras pour clore la conversation. Il me demanda mon prénom, il me donna le sien. Il me dit « je t'embrasse », et quand je lui tendit la joue il me répéta « je t'embrasse », enfournant sa grosse langue humide et habile dans ma bouche, serrant mon corps tout contre son corps, comme un volcan qui dort.

Le point R. : L. & C., un jeudi

Posté dans Le point par Asthik

Mardi, rendez-vous était pris auprès de L. pour jeudi soir 21H. L. pose sur des congélateurs et je me sentais prêt à le réchauffer, mais le lapin fût plus fort que l'avenir. Dépité j'appelais tout de suite X. pour gouter à nouveau à une compagnie intéressante et chaleureuse. Il n'était pas loin, et il n'était pas seul. Son amoureuse et deux amis, dont un me dit « il ne sait pas ce qu'il perd » alors que je leur racontais la chasse et le lapin. Il parla pourtant d'abstinence toute la soirée, mais lorsque tout le monde fût couché et que je lui prit la main pour le tirer sur le canapé, il me bondi dessus telle une panthère sauvage affamée, arrachant mes vêtements préférés de ses dents. Après avoir connu des baisers, de la peau et un final des plus drôle, je rentrais chez moi le cœur léger pensant aux 3 heures 12 minutes de sommeil qui m'attendaient avant d'aller travailler.

Thème 2010

Posté dans Annonce par Sexysperma

Après « 2008-Paillettes » et « 2009-Rencontres » nous cherchons le thème pour l'année 2010. Voici quelques propositions, votez pour celle qui vous plaît ou proposez si vous avez une idée :

  • 2010 année cul-te
  • 2010 année étoilée
  • 2010 année des délices
  • 2010 Aventures
  • 2010 très or!

Le point R. : A., un samedi

Posté dans Le point par Asthik

« Ce cocktail aurait été créé en 1948 par une américaine Margaret Sames dite Margarita à Acapulco, et porte comme nom la traduction du prénom de son inventeur. »

Le point R. : S., un samedi

Posté dans Le point par Asthik

Comme il avait envie de pisser, nous sommes allé au TNT.

Je l'attendais sur un tabouret enveloppé de lumières tamisées, dans un désert de tables, de chaises et de lampes. J'humidifiais mes lèvres au rythme de mon cœur qui s'emballait. Il sorti des toilettes et alors qu'il se penchait pour ramasser la poche contenant le cadeau pour sa mère, je le saisis par la ceinture pour l'entrainer entre mes jambes, contre mes lèvres. Il était doux et excitant comme une première fois. Pourtant, pas besoin d'ajustements, nos langues firent connaissance comme rarement.

Alors que je caressais son dos, quelques doigts coincés par l'élastique de son caleçon, il me dit que je lui avais tendu un piège et que maintenant il bandait. Il se pencha à nouveau pour ramasser le cadeau pour sa mère, frôlant de sa main mon jean au point le plus tendu, dans un mouvement lent et contrôlé, comme pour découvrir ce qui l'attendait.

Une fois dans la rue, nous nous sommes embrassés pour nous dire au revoir. Il me demanda si l'on se verrait demain. Je lui dis oui.

Le point R. : J., l'autre Polonais-Normand

Posté dans Le point par Asthik

Rendez-vous était pris avec J. rencontré dimanche par l'entre-mise de G.. Nous avions dis 19H30, pourtant dès 18H les nuages s'amoncelaient, menaçants. Bientôt la pluie recouvrit tout dans un fracas de lumière.

Alors que j'étais en ligne avec P. pour m'assurer qu'il était bien à couvert, le double appel fît sa première sur mon appareil. G. est affiché. Je coupe P. avec regrets. G. me demande si je suis déjà rentré chez moi. C'était le cas. Il me dit alors que J., avec qui j'ai rendez-vous, est chez lui et qu'il se propose de passer me prendre pour ensuite amener G. à son lieu de travail. Perdu dans trop d'informations, je dis à G. que je rappellerai J. plus tard.

Après une douche réparatrice, je rappelle J. pour lui demander des précisions. Il me propose de passer me prendre, je lui propose de déposer G. et de venir manger. Pris au dépourvu, il bredouilla, trébucha et stylo en main me demanda mon adresse et le nom sur ma sonnette. Je lui ferai du poulet avec des patates, celui que mon Polonais-Normand premier-adoré connait bien.

La sonnette. Je lance mes clés à un chapeau noir et une veste trempée. J. est sur le pas de ma porte.

De rapides flashs :

  • Il me montre ses photos de « nu » qu'il travaille pour faire une exposition. Brièvement, je distingue déjà une belle bite.
  • Nous buvons du vin rouge en mangeant des toasts de pâté au piment d'Espellette.
  • Je lui montre les vidéos « Joue Pas » et « Ubiquité » ainsi que des portraits réalisés quand j'étais libre et pauvre.
  • Nous mangeons du poulet en parlant de jardinage et d'aménagement de la maison.
  • Nous mangeons du poulet en parlant d'amour.
  • Nous mangeons du poulet en nous projetant dans un avenir commun.
  • Nous buvons du thé sur le même canapé, jambes emmêlées.
  • Il est allongé sur le canapé et je lui masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.
  • Je suis allongé sur le canapé et il me masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.

Quelques conseils :

  • Toujours masser de l'intérieur vers l'extérieur
  • Ne pas utiliser les pouces mais le plat de la main pour aller en profondeur
  • Ne pas pincer les trapèzes mais les masser avec le plat de la main, toujours vers l'extérieur
  • Renouveler fréquemment l'application d'huile
  • Bien appuyer sur les lombaires avec les poignets

Dans un dernier mouvement J. s'allonge sur moi et m'embrasse dans le cou. Je sens alors une nouvelle pression dans mon dos. Comme si ma bouteille d'eau s'était coincée inexplicablement entre nos corps. Il me prends la main et me demande la direction de ma chambre. Je l'y conduis et le bascule sur le lit, déboutonnant un jean pour découvrir rassuré que ce n'était pas une bouteille d'eau qui appuyait mon corps quelques minutes plus tôt.

Le point R. : D., Enfin !

Posté dans Le point par Asthik

Mardi soir je rencontrais enfin D. dont je ne connaissais que le gilet en laine noire et la main droite nue sur un parquet. Je dis « enfin » parce qu'il faisait partie de mes premières conversations sur la messagerie de rencontre. Un record de vas-et-viens avec pas moins de 468 messages échangés sur 4 mois. Il était temps de passer au réel.

Rendez-vous fût pris place de la Trinité, au bar le plus libre. Je ne connaissais rien de son visage, refusant qu'il m'envoie toute représentation. Je préférais le découvrir. Arrivé 10 minutes en avance, je me mis à détailler les participants malgré eux. Regardant attentivement chaque nouveau visage entrant sur la place. Parfois avec appréhension, parfois avec espoir, parfois avec certitude. Je le reconnu de suite.

Son iPhone blanc à la main, le fil de ses écouteurs courant sur une chemise blanche à rayures bleus dont les manches étaient sagement repliées découvrant des avant-bras virils. Grand, me cherchant du regard, il était beau. Je m'avançais pour le saluer, une main sur son épaule.

Nous avons parlé, comme à notre habitude, de cinéma, de musique, de la vie. Il est juriste et cherche un emploi. Une situation pas très stable puisqu'il me dit qu'il peut partir n'importe où en France s'il trouve un poste. Il me montre les photos de son appartement qu'il a décoré dans un mélange de récupération, de neuf, de blanc et de vert. Je découvre alors que je n'ai pas d'argent. J'avais tout laissé chez le chinois à midi. Lui, au chômage, me propose un second verre, me disant que je lui en offrirai « la prochaine fois ».

La rencontre fût courte car il mangeait chez ses parents qu'il voit 3 fois par semaine (!!). Il jouait au golf ce weekend « mais pas dans un club guindé ». Il passerait certainement du temps dans les Pyrénées. Un homme occupé. Un homme à suivre. Un bon homme peut-être. Un charmant sans doute.