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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

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Étiquettes / Poésie

Stereolab - Envirez-vous

Posté dans Musique par Asthik

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

Dancebox!

Posté dans Art par Sexysperma

Si vous voulez voir des Dancing Queens :

Malheureusement je n'ai pas trouvé la vidéo de D..

Allez voir le projet Dancebox !

Miami Horror : "Echoplex"

Posté dans Musique par Asthik

Les mots à la bouche

Posté dans Musique par Herr.ektor

Nous étions trois à nous rendre au rendez-vous. Excités comme des petites putes extasiées, nous avions réservé bien à l’avance pour être sûr de pouvoir jouir des oreilles. Quelle surprise nous eûmes en nous rendant compte du monde venu pour les mêmes raisons. Le public était varié et compressé dans la salle comme pour une Travesti Monster. Nous ne savions pas à quoi nous attendre réellement sur scène mais nous étions sûrs que cela nous plairait.

Les musiciens prirent place. Le silence se fit et la tension monta d’un cran. De l’ombre doucement apparut une forme fébrile, avançant difficilement, on aurait pu la croire fragile. La lumière découvrit délicatement la silhouette vêtue de satin noir, une paire de menottes en strasses pendant au poignet gauche. La poétesse était là, la frange droite et radicale, les bras levés et les paumes en l’air, prête à accueillir le public dans son monde. Ses premiers mots furent libres comme toute sa vie et la musique commença. Le train était parti pour l'univers poétique et mélodique de la prêtresse des mots. Ceux-ci nous percutèrent de plein fouet. Impossible de rester stoïque face au vent de liberté qui soufflait dans ses paroles. Textes engagés à l’humour décalé, tristes parfois, beaux toujours, à chaque phrase un peu de folie pénétrait nos esprit. Comme une extraterrestre, qu’elle a toujours été, l’Esprit Libre, notre septuagénaire non conventionnelle préférée, Brigitte Fontaine, dépucela nos psychés à coup de mots, accédant au plus profond, parlant directement à nos inconscients. Le show se finit par la chanson Soufi et nous comprîmes alors que le soufi de notre soirée ce fût elle, nous entraînant dans sa danse tournoyante jusqu’à l’ivresse.

Nous en sommes restés les mots à la bouche.

Faisons l'Amour...

Posté dans Musique par Sexysperma

Parce que je suis amoureuse de tout mes copains du blogvipère, je vous dédicace cette chanson :

Un peu de culture et de poésie

Posté dans Philosophie par Herr.ektor

On peut dire un grand merci à A. de nous faire découvrir avec toute la fraicheur de sa jeunesse flamboyante, des ovnis plein de sensualité… Perso j'adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre !!!

Merci A. on te kiffe même sans ta combi… (oh un alexandrin)

Un week-end enflammé pour les vipères

Tout a commencé le vendredi 14 novembre 2008. Nous fêtions dignement, de façon prématurée mais néanmoins voulue, l’anniversaire de F.. L’alcool coulait à flot et les corps ont mû au son de la playliste utilement préparée à l’avance, comme les sympathiques coktails de rhum-carambar, par F. C’était aussi pour P. & D. l’occasion de célébrer les 1 an de leur rencontre qui avait eu lieu pour la même occasion chez F.. La disposition de l’appartement ayant changé, nous n’avons pu reconstituer la scène mais ne vous inquiétez pas ils se sont rattrapés après…

Samedi 15 novembre 2008 après avoir tenté d’éliminer nos excès de la veille par diverses activités (glandage sur canapés moelleux, cours de bondage accélérés, boutiques pour les plus courageux…), nous attendions avec impatience le concert de nos idoles. Nous savions plus ou moins à quoi nous attendre et c’est débordant d’excitation que nous nous sommes rendus au concert. SEXY SUSHI, ceux qui depuis des lustres nous permettent de faire des attentats musicaux dans les soirées molles, étaient enfin de retour dans notre ville rose pour foutre le bordel. Sur scène, Mitch et Rébecca ont tout donné, surtout Rébecca. Le public était beaucoup trop mou (sauf nous) et ils ne se sont pas gênés pour nous le faire savoir. Insultes au public (vous n’êtes que des petites Maria Carey), paroles de chansons tronquées violemment, bouteilles d’eau jetées à la gueule des gens, sauts sur humains pas très consentants, incitation à la nudité en groupe et à la destruction des lieux, service d’ordre dépassé par les événements et comme punition, car nous aimons tous ça, une reprise de Cascada… Rébecca la Warrior était au top de sa forme, du vrai n’importe quoi et c’est pour ça qu’on l’aime. Cet instant digne d’une performance post-punk-apocalyptique n’a laissé personne indemne. C’est donc plein d’énergie bouillonnante et touchés par la grâce que nous nous sommes rendus ensuite à la soirée de B. qui étaient déjà bien entamés (la soirée et B.). Comme à leur habitude B. et ses colloques avaient assuré. Le sport était à l’honneur et tout le monde avait pris son EPO pour durer jusqu’au bout de la nuit. Certains ont flirté mais pas longtemps et d’autres ont prié les dieux des excès de les laisser un peu en paix car il y a bien un moment où il faut arrêter de faire la guerre au temps-qui-passe-trop-vite et dormir.

Nous nous souviendrons longtemps et avec nostalgie de ce week-end.

RIEN A FOUTRE DU GHETTO !!!!

Petit poème de saison

Posté dans Philosophie par Herr.ektor

Amis de la poésie, voici quelques vers tirés d'Alcools, un recueil de poème d'Apollinaire. Ils vous donneront peut être matière à réfléchir sur cette saison particulière. En attendant, buvez ces douces paroles comme le nectar des dieux et pas comme du rouge en cubi de monoprix.

Les Colchiques

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme ces fleurs-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

Pensée du soir

Posté dans Philosophie par Cyprin

A quoi ça sert de danser quand on peut avoir une bonne fessée !!!!!!!!!!!