Un travesti, et la piscine est tout de suite plus sympa.
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Aime-moi moins, mais aime-moi longtemps
Lave ma mémoire sale dans son fleuve de boue. Du bout de ta langue nettoie-moi partout et ne laisse pas la moindre trace de tout ce qui me lie et qui me lasse. Brûle quand tu t'enlises dans mon grand lit de glace, mon lit comme une banquise qui fond quand tu m'enlaces. Plus rien n'est triste, plus rien n'est grave si j'ai ton corps comme un torrent de lave. Lave ma mémoire sale dans un fleuve de boue.
La saga de l'automne 3
Dans les derniers épisodes, les chants éthérés de Firesperm avait réveillé une jeune fille dans une planète lointaine et vous avez pu, aussi, découvrir le cadeau d'Asthik qui, au début, semblait merveilleux mais qui, finalement, s'est avéré ne pas être aussi merveilleux que ça. De plus L'homoover avait disparu pendant qu'un prince-pas-très-charmant hurlait à tue tête. Bref, il s'en était passé des choses…
Aujourd'hui, comme convenu, vous pourrez lire la suite des aventures qui toucheront bientôt à leur fin. Hé oui, ce sont les avants derniers épisodes que vous allez découvrir (VIII, IX, X et XI), avec de l'action, du suspense, un combat de filles qui restera dans les anales (mais pas celles qu'on préfère), une rencontre, une disparition et des explications peut être … alors remettez vos yeux en place et lisez jusqu'à saigner des orbites !!! ici.
Le point R. : C., un dimanche
- Salut Sexy ça va ?
- Ça va grave, j'ai transformé un morceau de chewingum en trampoline, on s'éclate. Et toi ?
- Ben je suis un peu fatigué, j'ai passé l'après-midi à faire l'amour.
- (rires lointains) ben en fait je suis avec A., D., C. et G. et je crois qu'ils ont tout entendu.
Le point R. : C. un vendredi
- Cher ami, je sors du bureau à 18h et malheureusement, ce soir j'ai des obligations. Voyons-nous demain, à l'heure ou d'autres font les magazins.
- Font les magasins ou lisent des magazines ? Peu importe, c'est avec plaisir que j'envisage cette rencontre. Je vous souhaite donc une bonne soirée.
- Et c'est avec plaisir que je me laisse reprendre. Bonne soirée.
La saga de l'automne 2
Précédemment, les Vipères avaient acheté un cadeau un peu étrange à Asthik qui était un peu triste, dans une boutique tout aussi étrange. C'était une grenouille magique qui devait se transformer, mais en quoi ? En attendant qu'elle se transforme, les amis avait décidé d'aller assister à un concert de Firesperm.
Ce concert aura un impact prépondérant pour la suite de l'histoire et la grenouille se transformera pour la plus grande joie d'Asthik. Mais tout ça n'est-il pas trop beau pour durer ?
Au programme de ces chapitres IV, V, VI et VII : des transformations, de la gérontologie, et bien sûr du sexe et de la drogue… Laissez vous porter par le suspens des nouvelles et fabuleuses aventures de nos hyper-héros ici.
Désormais, tous les mercredis, vous retrouverez la suite des aventures des Vipères et comme je suis d'humeur généreuse, je vous posterai plusieurs chapitres en même temps non sans vous prévenir mais soyez attentifs.
Un iconnu vous offre des fleurs
Ce soir j'étais content. Après un weekend sympathique, j'avais passé la soirée avec des amis merveilleux pour assister au concert sensationnel de Madmoizel. J'empruntais la rue Gabriel Péri au cours du long chemin qui séparait le St des seins de mon domicile lorsqu'on m'interpela : « Bien le chapeau ». De mon œil expert et entrainé je détaillais la source du commentaire. Un grand noir bien battit aux cheveux courts et peroxydés. Je répondis : « Jolie ceinture », après avoir reconnu les couleurs arc-en-ciel-gay de sa ceinture. Il me dit « tu es sûr ? », je répondis « j'en suis certain ».
Il marchait vite. Il était déjà à une dizaine de mètres devant moi. Je pensais à son corps contre mon corps, comme un volcan qui dort. Il s'arrêta, sorti une bouteille de son sac et bût. Je le rejoins. Il me tendit sa bouteille. J'allais la saisir quand je m'aperçus qu'il s'agissait de Vodka. Je lui dis que j'avais de l'eau et que ça m'allait très bien. J'entamais la conversation. Nous fîmes un bout de chemin ensemble et arrivé en haut de Gabriel Péri nous nous arrêtâmes.
Il avait passé 4 mois en prison pour de nombreux vols dans des magasins, et là il se rendait chez un gars « très sympa » dont il ne connaissait ni l'adresse ni le numéro de téléphone parce qu'il n'a pas de téléphone. Il avait un œil noir et l'autre bleu. Son corps se dessinait au travers de ses vêtements serrés. En un quart d'heure je sus tout de sa vie compliquée de foyer en foyer, de formation en formation, jusqu'à ce que je ne m'imagine plus du tout le ramener chez moi.
Je mis alors ma main sur son bras pour clore la conversation. Il me demanda mon prénom, il me donna le sien. Il me dit « je t'embrasse », et quand je lui tendit la joue il me répéta « je t'embrasse », enfournant sa grosse langue humide et habile dans ma bouche, serrant mon corps tout contre son corps, comme un volcan qui dort.
Le point R. : L. & C., un jeudi
Mardi, rendez-vous était pris auprès de L. pour jeudi soir 21H. L. pose sur des congélateurs et je me sentais prêt à le réchauffer, mais le lapin fût plus fort que l'avenir. Dépité j'appelais tout de suite X. pour gouter à nouveau à une compagnie intéressante et chaleureuse. Il n'était pas loin, et il n'était pas seul. Son amoureuse et deux amis, dont un me dit « il ne sait pas ce qu'il perd » alors que je leur racontais la chasse et le lapin. Il parla pourtant d'abstinence toute la soirée, mais lorsque tout le monde fût couché et que je lui prit la main pour le tirer sur le canapé, il me bondi dessus telle une panthère sauvage affamée, arrachant mes vêtements préférés de ses dents. Après avoir connu des baisers, de la peau et un final des plus drôle, je rentrais chez moi le cœur léger pensant aux 3 heures 12 minutes de sommeil qui m'attendaient avant d'aller travailler.