Préparez votre agenda bande de chiens en chaleurs, la sublime madZ sera en concert au St des seins le 24 Mai. Oui, je sais c'est dans deux mois, mais elle vient de m'annoncer ça par email et j'en suis encore tout moite.
La bise mes loups.
Préparez votre agenda bande de chiens en chaleurs, la sublime madZ sera en concert au St des seins le 24 Mai. Oui, je sais c'est dans deux mois, mais elle vient de m'annoncer ça par email et j'en suis encore tout moite.
La bise mes loups.
En réponse à la punition de Cyprin :
Devant la pluie de commentaires suite à l'ouverture de la section Blogvipere story, je me dois de vous punir…
Sinon, vous pouvez lire La Genése et les portraits d'Ovaria et de Pantysoiler et cette semaine, si vous êtes sages, je mettrai en ligne la saga du printemps (Le double G) par à coup de un ou deux petits chapitres…
RDV sur blogvipere/story.
Hier soir vers 19h47 à peu près, j’ai entendu un fracas dans les escaliers. De toute façon c’était l’heure de sortir « Petit Cochon d’Inde » (oui c’est comme ça que j’ai baptisé mon Cochon d’Inde).
Je sors sur le pallier.
Pas de lumière.
Je me retrouve dans la nuit noire entendant raisonner « Madame c’est les pompiers ! Ouvrez » surenchérit de coups sur la porte du voisin mystérieux ! Mais je me doute à cet instant de son identité. J’arrive en bas fébrilement avec Petit Cochon d’Inde qui ouvre ses yeux ébahit sur le spectacle funambulesque qui se dessine devant nous ! A coup d’hommes multiples et identiques dans leur tenues de guerrier du feu, l’entrechoquement des lumières bleues sur le rouge de leur bolide nous projètent dans une dimension zolaïenne !
Je retrouve alors Bobby du rez-de-chaussée, énergumène à la mine patibulaire souvent accompagné d’une volute de fumée verte à l’odeur illégale. Puis il y a Marie-Félicie du 5ème soutenant de son bras Plectrude du deuxième les yeux humides et la jambe tremblante. C’est elle qui a prévenu les guerriers du feu. Elle m’explique qu’elle n’a pas vu Rosine (du premier) depuis trois jours, qu’elle est inquiète et qu’elle a sonné l’alarme. Je reste là immobile essayant de rassure Plectrude et de recueillir des informations à la manière d’une enquête policière tout en détaillant cette poignée d’hommes à la force de l’âge. C’est étrange me dis-je, je les voit au ralentis. Je sens comme une poussée dans mon corps.
Stop. Je reviens à la réalité.
L’un deux sort une petite échelle afin, d’atteindre le balcon de Rosine. Il fracture une des portes-fenêtres, entre. Quelques minutes plus tard il revient. Il n’y a personne. Rosine a disparue.
Morale : S’il ne se passe rien dans ta vie, raconte celle de tes voisins !
On vous en avait parlé il y a quelque temps, on vous l'avait promis alors la voici la section Story de notre cher Blogvipere. Des améliorations vont être apportées prochainement en ce qui concerne la navigation vers cette rubrique, mais en attendant vous pourrez y accéder depuis ici ou en tapant blogvipere.com/story.
Dans cette rubrique vous trouvez toutes nos aventures, souvent inspirées de faits réels. Pour l'instant, vous allez pouvoir découvrir ou redécouvrir les portraits des héros, une petite présentation intitulée Notwin Pinktown et une première histoire : La Morsure.
Prochainement, d'autres épisodes apparaitront…
Bonne lecture.
Et si vous voulez en savoir plus sur la vie sexuelle des animaux tout en apprenant des choses écologiques cliquez ici
Merci Isabella Rossellini
Les mains tremblantes j’ouvre la porte le plus discrètement possible. Très vite je suis saisie par un fil frais qui me glace le cou. Les chuchotements, les hurlements se font plus distincts. Je reconnais deux voix sans pouvoir clairement les identifier.
Quelqu’un hurle « nan laisse moi ! nan… » L’autre personne « pense à Gipsy, pense à lui »
Je me fige à l’orée de cette porte qui ouvre sur une autre porte fermée depuis des mois, depuis que j’ai décidée de m’installer aux Coquelicots.
La voix hurle comme une vieille femme gitane qui a perdue son enfant. Puis des pleurs. Elle est cloîtrée dans son appartement et hurle derrière la cloison.
L’autre est sur le palier, un étage en dessous du mien, à son ton débonnaire, je reconnais Rosine du premier, femme seule et alcoolique qui n’a gardé de féminin que son prénom. Rosine. Ah Rosine comme le stigmate du seul amant qui lui reste : sa bouteille de rosée. Je reconnais sous les cris brisés la tessiture de Ruth : (deuxième droite) qui n’a de femme que ces restes de rêves. Les voix et les pleurs s’éteignent. Je referme la forme ne pouvant empêcher le grincement rouillé des gonds endormis.
Ce n’est que le lendemain que j’apprendrais la cause de cette étrange échange de pallier en croisant Ruth vers l’ascenseur qui devait enfin m’arracher à cette rude journée. Je la vis. En larme. Eu égard à mon métier de moniale je ne pu la laisser seule. Elle m’apprit le drame :
La veille, son chien a assassiné un de ces congénères. Là. Devant Les Coquelicots. Le prenant au collet avec ses dents acérées qui n’ont cédées que sous le poids du vaincu. Du sang répandu sur le bitume comme unique trace d’un massacre commis devant Les Coquelicots un soir de février 2010.
La mort rôde chaque soir. Les persiennes se ferment dès le premier clignement d’œil du soleil. Depuis plus rien n’a jamais été pareil aux Coquelicots.
Morale : S’il ne se passe rien dans ta vie, raconte celle de tes voisins.