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Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

Le blog de ceux qui ont assez d'amis pour en dire du mal

I'm gonna find you down the disco !

Posté dans Musique par Asthik

J'ai pas envie de passer ma vie à chialer. J'ai envie d'un rire ou deux, alors rigole avec moi ! J'ai pas envie de mourir sans avoir remué une jambe ou deux. Je veux danser, alors danse avec moi !

J'aurais aimé avoir un copain. Avoir un homme amoureux dans ma vie. J'aurais pu bien tourner bien, mais j'ai l'impression d'être dingue. Alors si j'essaie de tout mon cœur, j'espère réussir un nouveau départ avec toi.

I know, I'm gonna find you down the disco. 24/7 down the disco. Dance to our disco or it kills you.

Tu me rends nerveux. Nerveux ! Parce que tu est long dans ton pantalon et que tu me bouffes le cul comme un aspirateur.

Nous sommes la caution métrosexuelle de cette émission. Caresse la panthère !

Alors tu te prends pour un dieux au pieu ? Tu pense que je devrais m'estimer heureux parce que je rentre avec toi ce soir ? Que quelqu'un me débarrasse de cette pétasse !

Il est 9H dans ta chambre. L'alarme de ton réveil va bientôt sonner. Je connais tes amis, tu connais les miens. Tu ne dis rien sur moi, je ne dis rien sur toi.

Le point R. : B., sa brosse à dents

Posté dans Le point par Asthik

Jeudi je voulais un vélo mais j'avais un apéro chez G. auquel je ne voulais plus aller pour cause de conflit psychique. G. m'appelle alors que j'étais encore au travail pour s'assurer de ma venue. Je lui explique que je ne pense pas venir parce que la veille j'étais à un concert (Fragile Architecture + Prespassers William) et que j'avais peu dormi. Il insiste en me disant de venir avec mon copain. Un pincement au cœur, je lui dis que je ne viendrais pas. Il me dit de le rappeler en sortant du travail. En sortant du travail je voulais toujours un vélo. Je suis donc parti à Auchan.

Alors que je sortais de Célio les bras chargés, G. me rappelle pour savoir si je viens. Je lui explique mon frais célibat et que je ne me sentais pas de venir chez lui. Il insiste pourtant. Je rentre chez moi. Il m'appelle à nouveau en me disant que cela me ferait du bien de voir du monde et qu'il a vraiment envie de me voir.

Je capitule.

Le lendemain matin, je me réveille la tête lourde, la bouche pâteuse, G. à ma main droite. Je repense à la soirée, où j'ai manifestement trop bu. Je repense à la surprise d'y avoir revu J. B. qui expliquait qu'il y avait eu un malentendu entre nous et qu'il avait attendu mon coup de fil, alors que j'attendais le sien (jusqu'à ce que deux jours plus tard je rencontre B.). Il me disait aussi que dans la journée il avait rencontré un gars qui allait venir à la soirée. Ils avaient baisé toute l'après-midi et c'était super. Le hasard faisant bien les choses. Alors qu'il me postillonnait son bonheur au visage, je me disais qu'il avait bien fait de ne pas rappeler.

À 8H45 je suis au boulot, juste assez fatigué pour essayer de réfléchir à ce qui s'est passé. L'heure du déjeuner arrive heureusement assez vite. Je rentre chez moi pour prendre l'air et me poser un peu. Après le repas, je vais me brosser les dents et alors que je tends mon bras pour saisir ma brosse à dents de son gobelet fleuri et étoilé, B. se rappelle à moi. Dans le gobelet, près de ma brosse à dents, sa brosse à dents.

Sa brosse à dents

à 14H44 je recevais le message suivant :

Salut Asthik. J'espère que tu vas bien. Si jamais tu veux boire un verre un jour ça me ferait plaisir (et tu pourrais récupérer ton polo). A+

Cabaret Érotique

Vendredi et samedi soirs se tenaient les soirées Cabaret Érotique au Micmac Motel. Il fallait réserver et nous nous y étions pris trop tard. Pas moyen de se faufiler sans invitation, les places étaient limitées et environ 130 personnes étaient attendues chaque nuit. Frustrés, nous nous étions résignés à ne rien faire mais c’était sans compter un heureux concours de circonstances qui fit que des places se libérèrent au dernier moment pour la soirée de samedi.

Nous avions revêtu de beaux habits pour l’occasion. Excités devant l’entrée, nous ne savions pas à quelle sauce nous allions être mangés. Des hôtesses pomponnées nous accueillirent dans le couloir. Après quelques formalités d’usage et une explication rapide sur le déroulement des choses nous pûmes profiter de la soirée. Un système de petits papiers était mis en place pour assister à différentes performances. Nous n’avions rien compris à ce fonctionnement et nous décidâmes d’aller explorer et découvrir de belles choses au hasard de notre chemin, après le rapide détour par le bar de rigueur.

Dans le couloir, mises en scène par notre FraiseVinyle préférée, deux poupées torses nus aux airs de duchesses baroques étaient montées sur des échasses. Port de tête altier, poses lascives, elles délimitaient les deux chemins à prendre tout en restant muettes. Les étoffes de leurs tenues tombaient au sol et formaient un passage entre leurs jambes démesurées. Il nous fallait passer entre ces jambes, sous les jupons à quatre pattes, pour pénétrer les pièces à visiter et laisser l’appartement labyrinthique livrer ses mystères au gré de notre errance.
alex1 échassalex echassjulia1 échassejulia2 dosjulia1 dosjulia2 alex2 Nous avons pu suivre un parcours sensoriel où, les yeux bandés, nous étions guidés au centre d’un espace délimité par des rideaux noirs. Caresses, odeurs, saveurs sucrées, bruissements d’eau, sifflements, des gens s’affairaient tout autour de nous pour nous aiguiser les sens puis nous ramenaient doucement à la sortie, accompagnés de bruits de bisous, nous laissant à nos rêveries. Nous étions en bonne condition pour continuer notre chemin.

Il y avait, une mariée dans une baignoire qui lisait un texte, une installation gustative étonnante à laquelle nous pouvions accéder en entrant par la porte d’une armoire, des projections vidéo, des musiciens qui se traînaient par terre, d’autres qui jouaient debout, un femme hystérique qui samplait ses cris de jouissance et entraînait les passants dans ses filet de mousseline blanche, une vulve géante dans un placard entrouvert et des petits spectacles de cabaret. saxo folle vulve inconnue

Nous n’avons pas pu assister à tout à cause du monde, des rendez vous ratés et de l’heure qui avançait plutôt vite, mais nous avons profité pleinement de cette agréable soirée dépaysante comme on en voudrait plus souvent.

Merci aux organisateurs et à tous les artistes de nous avoir fait vivre un petit espace temps rafraîchissant.

Flash Glam Trash

Posté dans Société par Asthik

Flash Glam Trash : Your guide to gutter culture

flashglamtrash

Bears are saying a little prayer for you

Posté dans Musique par Asthik

Tout le monde s'en va. Prions pour eux.

Le point R. : J., l'autre Polonais-Normand

Posté dans Le point par Asthik

Rendez-vous était pris avec J. rencontré dimanche par l'entre-mise de G.. Nous avions dis 19H30, pourtant dès 18H les nuages s'amoncelaient, menaçants. Bientôt la pluie recouvrit tout dans un fracas de lumière.

Alors que j'étais en ligne avec P. pour m'assurer qu'il était bien à couvert, le double appel fît sa première sur mon appareil. G. est affiché. Je coupe P. avec regrets. G. me demande si je suis déjà rentré chez moi. C'était le cas. Il me dit alors que J., avec qui j'ai rendez-vous, est chez lui et qu'il se propose de passer me prendre pour ensuite amener G. à son lieu de travail. Perdu dans trop d'informations, je dis à G. que je rappellerai J. plus tard.

Après une douche réparatrice, je rappelle J. pour lui demander des précisions. Il me propose de passer me prendre, je lui propose de déposer G. et de venir manger. Pris au dépourvu, il bredouilla, trébucha et stylo en main me demanda mon adresse et le nom sur ma sonnette. Je lui ferai du poulet avec des patates, celui que mon Polonais-Normand premier-adoré connait bien.

La sonnette. Je lance mes clés à un chapeau noir et une veste trempée. J. est sur le pas de ma porte.

De rapides flashs :

  • Il me montre ses photos de « nu » qu'il travaille pour faire une exposition. Brièvement, je distingue déjà une belle bite.
  • Nous buvons du vin rouge en mangeant des toasts de pâté au piment d'Espellette.
  • Je lui montre les vidéos « Joue Pas » et « Ubiquité » ainsi que des portraits réalisés quand j'étais libre et pauvre.
  • Nous mangeons du poulet en parlant de jardinage et d'aménagement de la maison.
  • Nous mangeons du poulet en parlant d'amour.
  • Nous mangeons du poulet en nous projetant dans un avenir commun.
  • Nous buvons du thé sur le même canapé, jambes emmêlées.
  • Il est allongé sur le canapé et je lui masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.
  • Je suis allongé sur le canapé et il me masse le dos avec l'huile de massage à l'Argousier.

Quelques conseils :

  • Toujours masser de l'intérieur vers l'extérieur
  • Ne pas utiliser les pouces mais le plat de la main pour aller en profondeur
  • Ne pas pincer les trapèzes mais les masser avec le plat de la main, toujours vers l'extérieur
  • Renouveler fréquemment l'application d'huile
  • Bien appuyer sur les lombaires avec les poignets

Dans un dernier mouvement J. s'allonge sur moi et m'embrasse dans le cou. Je sens alors une nouvelle pression dans mon dos. Comme si ma bouteille d'eau s'était coincée inexplicablement entre nos corps. Il me prends la main et me demande la direction de ma chambre. Je l'y conduis et le bascule sur le lit, déboutonnant un jean pour découvrir rassuré que ce n'était pas une bouteille d'eau qui appuyait mon corps quelques minutes plus tôt.

Le sexe à piles de la policière

Posté dans Fêtes familliales par Asthik

Le sex-appeal de la policière nous fait mouiller devant derrière, dans son uniforme super moulé, les nichons tout pointés.

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Electrofuck disco suicide party!!!

Posté dans Vipère party par Sexysperma

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En manque de vacances ?

Posté dans Souvenir par Asthik

À peine l'automne, on craint déjà les grosses chaussettes, les manteaux épais et les mouchoirs pour notre nez qui coule. L'été nous manque. Sa chaleur. Sa chair offerte et dorée. Sa facilité et son insouciance. Exposez-vous donc à ses quelques images. J'espère qu'elles rappellerons les bons moments que nous avons partagés. Plus ou moins chauds. Plus ou moins offerts. Plus ou moins faciles.

À voir dans le détail !

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Le point R. : D., Enfin !

Posté dans Le point par Asthik

Mardi soir je rencontrais enfin D. dont je ne connaissais que le gilet en laine noire et la main droite nue sur un parquet. Je dis « enfin » parce qu'il faisait partie de mes premières conversations sur la messagerie de rencontre. Un record de vas-et-viens avec pas moins de 468 messages échangés sur 4 mois. Il était temps de passer au réel.

Rendez-vous fût pris place de la Trinité, au bar le plus libre. Je ne connaissais rien de son visage, refusant qu'il m'envoie toute représentation. Je préférais le découvrir. Arrivé 10 minutes en avance, je me mis à détailler les participants malgré eux. Regardant attentivement chaque nouveau visage entrant sur la place. Parfois avec appréhension, parfois avec espoir, parfois avec certitude. Je le reconnu de suite.

Son iPhone blanc à la main, le fil de ses écouteurs courant sur une chemise blanche à rayures bleus dont les manches étaient sagement repliées découvrant des avant-bras virils. Grand, me cherchant du regard, il était beau. Je m'avançais pour le saluer, une main sur son épaule.

Nous avons parlé, comme à notre habitude, de cinéma, de musique, de la vie. Il est juriste et cherche un emploi. Une situation pas très stable puisqu'il me dit qu'il peut partir n'importe où en France s'il trouve un poste. Il me montre les photos de son appartement qu'il a décoré dans un mélange de récupération, de neuf, de blanc et de vert. Je découvre alors que je n'ai pas d'argent. J'avais tout laissé chez le chinois à midi. Lui, au chômage, me propose un second verre, me disant que je lui en offrirai « la prochaine fois ».

La rencontre fût courte car il mangeait chez ses parents qu'il voit 3 fois par semaine (!!). Il jouait au golf ce weekend « mais pas dans un club guindé ». Il passerait certainement du temps dans les Pyrénées. Un homme occupé. Un homme à suivre. Un bon homme peut-être. Un charmant sans doute.