parce que je suis au chomage et j'ai que ça à foutre….
Catégories / Souvenir
80's Fever
parce que je suis au chomage et j'ai que ça à foutre…
i'm fascinated by your love boy/ i'm fascinated by your love toy (mmmm..) & i'm fascinated by your cheveux… sexy kateMangez des pommes
En attendant le 13 octobre, faites gaffes aux pommes !!!!
Pot pourri 2011
Parce que vous l'attendiez avec impatience et qu'on est le lendemain de la Saint V, alors voici le pot pourri de l'année qui vient de passer, elle fût très riche vous verrez… la vidéo est longue, mais ce qui est long est bon, et si vous tenez jusqu'au bout… surprise !
Avertissement : des images peuvent choquer la sensibilité de certains mais on s'en fout on les connait pas !
Inépuisables années 80 ....
Encore une pépite des années 80 que notre tendre P. a su dénicher…
FraiseVinyl + Fragile Architecture
Samedi soir dernier au Théâtre Garonne, FraiseVinyl et Fragile Architecture se donnaient en spectacle pour le bonheur de nos yeux et de nos oreilles. Pour ceux qui l'auraient loupée, voici un petit condensé d'une performance onirique à plusieurs mains.
Arrivée des musiciens. Tels des druides dont les capuches cachaient leurs visages, ils prirent place aux côtés de leurs instruments, prêts à nous faire vivre une cérémonie musicale mystique. Fragile architecture drapée de blanc au milieu d'une scène nue artistique. L'ambiance était posée et le public aussi.
Les premières notes s'élevèrent dans les aires, ondes éthérées pour oreilles éveillées, le chant vint danser avec les mélodies et les chansons douce-amères s'enchaînèrent pour remplirent l'espace. Puis, derrière les musiciens, une bâche noire tomba pour révéler son secret à la lumière d'un stroboscope. De grands ballons blancs s'envolèrent vers les cieux retenus par de longs fils couverts de pages blanches où nous pourrions écrire à l'encre invisible de la perception, les émotions qui nous traverseraient. De la nuit, au fond de la scène, naquit un tableau d'étranges femmes blanches aux têtes de lapins noirs, qui retenaient de leurs mains l'envolée des aérostats. Au début immobiles, elles entamèrent une marche rigide sans bouger de place. Elles arrivaient dans le spectacle et n'en repartiraient plus. Le concert continuait et les filles redevinrent interdites. La musique nous berçait et nous menait vers l'essence d'un univers onirique qui ne demandait qu'à nous envelopper. Et le si nous montions, semblait nous demander le son. Lumière noire et silhouettes blanches, les formes féminines prirent vie. Certaines d'entre elles s'avancèrent droit dans le public, traversant la salle droit devant. Félines, elles montèrent sur les sièges pour passer à travers les rangées de manière animale. Elles offrirent à quelques personnes le bouquet de ballons qu'elles tenaient, puis allèrent se poster sur le côté des allées. Les autres encadraient les musiciens comme une armée de chimères. Il n'était pourtant pas question de combat mais nous étions conquis. Chacune pris place pendant que la mélopée allait crescendo. Nous n'avions plus qu'à nous laisser aller comme les ballons vers le plafond. Le rêve nous avait pénétré, englobé, nous en faisions désormais partie. Le concert continua son ascension. Les chimères se mirent à danser lascivement une lumière à la main pour éclairer leurs corps et leurs culottes noires pailletées. Certaines laissèrent couler de leurs bouches une ombre liquide qui tacha leurs corps immaculés. La lumière se reflétait sur les strasses de leurs dessous sombres et elles continuèrent à danser dans l'ombre. La musique nous faisait monter jusqu'au moment où elle mourut en un son grave et continu. Les prêtres se retirèrent. La cérémonie se terminait. Il ne restait que les danseuses chimériques qui ondulaient en attendant notre départ. Nous avons été pris dans un rêve dont il fallait nous défaire. Nous devions maintenant le quitter car il ne demandait qu'à continuer à vivre un peu plus longtemps dans nos psychés.
Merci à FraiseVinyl et Fragile Architecture, nourrisseurs d'inconscients, pour ce magnifique espace temps, cette ascension orgasmique qui nous a fait jouir des yeux et des oreilles.
La télévision de notre enfance : Coquin maillard
Coquin maillard, c'est le nom de l'expérience, du test que nous allons tenter avec vous ce soir. Seriez vous capable aujourd'hui avec les mains, les yeux fermés de reconnaitre celui ou celle avec qui vous vivez depuis quelques années ou plusieurs mois ?
J'le reconnais c'est mon homme !
A. au pays des merveilles 3
A la fin du mois de mai, une performance de Fraise Vinyl eut lieu dans un lieu tenu secret. C'est sous le pont neuf que nous avions rendez-vous, munis d'un parapluie. On nous distribua des fraises rouges et juteuses au bout de grands pics de bois. Douceur qui pouvait piquer pour faire patienter.
Tout à coup un réveil se mit à sonner. Il avançait rapidement en tyrolienne sur un fil, nous montrant ainsi la marche à suivre. Silencieux et dociles nous partîmes vers l'inconnu. Un peu plus loin, il y avait un ouverture dans un mur, des bâches noires faisaient office de portes. Un couloir sombre et glauque, un tunnel où nous attendions serrés les uns contre les autres, impatients, n'osant pas parler. Au bout du tunnel, des lumières firent leur apparition et la pluie se mit à tomber. Nous ne voyions pas grand chose et il fallait attendre notre tour pour pénétrer la pièce mystérieuse cachée par des rideaux de plastique transparents. Nous entrâmes intrigués.
A l'intérieur, des lapins noirs aux têtes géantes et aux corps de femme se tenaient immobiles. Il pleuvait de l'eau lumineuse, tombant en goutte du plafond équipé d'un savant système de tuyaux transparents, écrivant le mot dream. Dans cette forêt de personnages étranges et identiques, un jeune fille jouait de la cithare japonaise, sous un abri de fortune, sa robe trainant au sol jusqu'aux invités. Puis il fallut partir.
Rêve éveillé où il pleut de la lumière. Présences féminines étranges. Lapins Donnie Darkien. Ambiance inquiétante et rassurante. Bruit de pluie et mélodie. Ce fût un voyage au pays des merveilles ténébreuses, à l'arrière goût d'amertume et de beauté triste, dans lequel nous nous sommes lancés en toute confiance et à corps perdu, nous reconnaissant dans les reflets déformés des flaques luminescentes, seuls au milieu de tous.