Avec un titre aussi ambitieux, il n'est pas étonnant que le duo new-yorkais MNDR décida d'avoir Raven, contestant du show « RuPaul’s All Stars Drag Race », comme vedette de son dernier clip. Le clip met en scène la diva féroce alors qu'elle se prépare pour sa performance. Maquillage, nichons et hanche en mousse, perruque et faux ongles. Ressemblant à une Diana Ross dorée, Raven double l'addictive chanson du groupe indie, commandant avec puissance qu'on la nourrisse de diamants.
Étiquettes / Performance
GIF du dimanche
Je comprends rien à la drague. C'est obscur pour moi. Il doit y avoir quelque part un manuel que certains se passent avec plein de secrets géniaux, et j'espère qu'il passera entre mes mains et me donnera de super pouvoirs pour décrypter les signaux que l'on m'envoie. En attendant, heureusement qu'il y a des garçons qui laissent les jeux de côté et savent se montrer direct. Rencontre !
Queer Virgin
Pendant ce temps là en Corée du sud, notre FraiseVinyl préférée crée en réaction à l'homophobie planante dans le pays et la place dominante de la religion catholique, une vidéo mystérieuse et belle, pleine de rouge et de bleu, avec une vierge queer au visage pailleté et des femmes lapins étranges, immobiles et agonisantes. Une magnifique vidéo à voir, revoir, re revoir… <3 WE LOVE YOU FRAISEVINYL <3
En Corée du sud, la religion chrétienne possède une place importante, très importante.
En Corée du sud l'homosexualité ne possède pas une place importante.
En Corée du sud l'homophobie est présente, très présente.
Cette vidéo est montée comme un triptyque religieux, accompagnée d'un chant lyrique qui parle de la souffrance de la vierge Marie de voir son fils sur la croix. Au centre du triptyque, trône une vierge au visage pailleté d'or, elle est vêtue d'un voile bleu fait d'un costume traditionnel coréen. Dans ses cheveux sont plantées des baguettes, qui représentent les radiations des vierges peintes des tableaux des siècles d'avant. Elle tient dans ses main son enfant : un cochon tirelire symbole de richesse et prospérité. L'enfant de la vierge est l'enrichissement de la religion.
Dans ce triptyque il y a des fleurs traditionnelles coréennes et aussi des femmes aux têtes de lapin à facettes, mi femme mi animal, immobiles et étranges, elles encadrent la vierge et son air serein. C'est un triptyque aux éclairages de lasers et à la vierge chaussée de talons. Triptyque onirique moderne. Puis les premiers mots apparaissent, les premiers caractères coréens, les premières phrases, homophobes assassines et la vierge se débarrasse d'un élément de son costume. A chaque phrase elle se dénude un peu plus pour laisser apparaître son corps d'homme androgyne aux tétons recouverts de croix chrétiennes en scotch noir. Il caresse tranquillement le cochon avec délicatesse puis le jette en même temps que les caractères homophobes continuent d’apparaître. Il prend la pose et continue à se déshabiller plus sensuellement cette fois-ci.
Torse nu il pose avec des gestes lascifs tandis que les femmes lapins crachent de l'encre noire. Vomissent-elles ? Jouissent-elles de la bouche cette humeur sombre ? Impassibles elles laissent couler le liquide de leurs corps sur leur peau blanche. Et le jeune homme se met à bouger plus rapidement, ses mouvements s’enchaînent en une danse assise, mélange de cabaret et de peep show. L'expression de son visage a changé, il prend du plaisir, il est heureux est fier.
La vierge s'est débarrassée de ses vêtements, elle a rejeté son enfant-cochon qui représente l'enrichissement de la religion sur le dos des croyants vaches à lait, elle s'est débarrassée de ce qui fait les fondements de la société coréenne pour révéler avec fierté son identité queer, brillante, éclatante et sensuelle. Elle ne se pose pas la question de sa place, elle la prend au centre du triptyque et les chimères jouissent…
Se débarrasser du poids de la société et de la religion pour vivre ce que nous sommes et ce, malgré l'homophobie ambiante, être fier et se réapproprier puis détourner tous ces vieux symboles qui plombent nos vie, voilà ce que cette vidéo veut dire pour moi, voilà ce que je vois au travers des yeux de FraiseVinyl.
The Burger Girl - JUICY SPERMY
Moi aussi je suis la burger girl putain !
Electrofuck discosuicide party Putain !!!
Le printemps arrive !!! On retourne chez papa ( l'Episode Café ) pour une nouvelle soirée afin de célébrer avec vous le thème Blogvipère 2013 :
Féerie Putain!!!
On vous veut pailletés, dorés, diamantés, plus irisés qu'une flaque d'urine de licorne !
Amenez vos baguettes magique, vos chaussures magiques, vos cheveux magiques, vos fouets magiques, vos lunettes magiques, vos bijoux magiques et vos petits culs magiques !
Dès 20h30 en haut pour l'apéro avec l'apéro guest : Pseudo Me.
Puis à partir de 22H sur le dancefloor avec en Guest star Marlon Paper pour commencer et Runky Forz pour finir.
Et bien sûr vos trois Vipères : Asthik, Sxs et Herrektor !
Les poneys s'est mieux en liberté qu'en lasagnes
Faites votre propre poney ! Grâce au Ponymixer !
Teaser Threesome Party
Un teaser pour vous mettre l'eau à la bouche… ou ailleurs, en attendant la fabuleuse Threesome Party qui pointe le bout de ses stilettos dorés. Inscrivez-vous à l'évènement sur Facebook
C'est d'abord la voix dorée de Lilja, caressante et troublante, qui nous invite sur les flots. Alors que nos sens s'éveillent et que nos cœurs chavirent Burnsfield nous transit. Les mains aux étoiles, le souffle court, le poil humide, c'est le moment qu'attendront les vipères pour nous prendre et nous faire oublier la nuit, dans un mélange d'électro, de sueur, de sourires et de paillettes.
Il faut dire qu'avec 7 langues, 140 doigts et 16 orifices, il y aura de quoi faire dans ce threesome musical.
PAF: 3€ et un bisou
http://www.noomiz.com/liljaandersen/
http://burnsfield.bandcamp.com/
http://www.blogvipere.com/
On vous aime !
mais pas trop
Soirée Divine ou les tribulations d'Herr.Ektor
Je l'attendais ce weekend avec impatience. Depuis que j'avais vu passer l'information annonçant que le Jerk Off s'associait à Mercredi Production pour nous proposer un weekend hommage à Divine, j'étais dans tout mes états. Divine, la grande prêtresse du trash 80 allait revivre le temps d'un weekend à Paris et je ne pouvais me permettre de louper cela. Je me suis donc rendu à la capitale pour assister à ce petit festival, plein d'espoir et d'envie devant une programmation qui me faisait rêver. Ne pouvant me permettre d'y assister les deux soirs, j'ai choisi d'y aller le samedi en compagnie de G, que nous appelleront Princesse Cyprine pour garder son anonymat.
Nous nous sommes retrouvés dans le 18ème, histoire de s'échauffer avant la soirée. Un cassoulet maison, deux bières et une demi bouteille de vodka plus tard nous nous retrouvâmes plein d'entrain, devant les portes du Point éphémère qui s'ouvrirent à notre arrivée. Question timing nous étions bons. Il ne nous restait plus qu'à parfaire nos maquillages, armés d'eyeliner et de paillettes, devant les grilles de l'entrée histoire de briller un peu, et par autre chose que par notre tôt d'alcoolémie qui commençait à croître. C'était aussi notre façon de rendre hommage à la grande prêtresse Divine.
La soirée s'annonçait bien, nous étions dans les premiers arrivés, nous avions le temps de boire quelques autres bières en attendant que le monde arrive un peu et de profiter d'avoir encore de la place pour danser. J'attendais aussi avec impatience la performance annoncée de Piersten LEIROM & David LENHARDT (voir ici ). En attendant, Princesse Cyprine et moi même faisions des aller-retours entre le dancefloor, où la musique tintée de sons des années 80 faisait gigoter le public grandissant, et le fumoir, qui ne se vidait jamais. Nous y avons d'ailleurs rencontrer un brésilien de Montpellier, un faux suisse blond de Paris, un vrai suisse brun barbu de Genève et pleins d'autres personnes plus ou moins intéressantes et intéressées, plus ou moins droguées, sevrées ou alcoolisées.
Notre amie V., que nous nommeront la bourlinguette, nous rejoignit dans la soirée et alors que je me questionnais à voix haute sur l'heure de passage de la performance, elle me dit avec entrain : « Ça vient juste de finir, tu l'as pas vue ? Ils ont fait des trucs trash avec un balais à chiotte! ». Je n'en croyais pas mes oreilles alors je me mis à râler. Mes deux compères durent me calmer en m'offrant une autre bière et m'amenèrent d'urgence me mêler aux beaux hommes qui dansaient à moitié nus. Après la frustration, un peu de danse topless ne pouvait que me faire du bien. Sur le chemin, alors que nous essayions de nous frayer un passage devant les toilettes pour rentrer dans la salle pleine de gens en sueur, un jeune fille bien blanche de figure nous demanda, les lèvres tremblotantes, où étaient les toilettes et rajouta aussitôt : « Je crois que je vais vomir ». Aussitôt dit, aussitôt fait, nous eûmes juste le temps de nous décaler pour la laisser faire sa petite affaire au milieu de tout le monde. Un jet blanchâtre constitué de bille, d'alcool et de reste de repas jaillit dans les airs et retomba au sol, en faisant un joli splosh dans l'indifférence générale. Une partie atterrit sur l'épaule de la fille qui la précédait sans que celle-ci, prise par sa conversation, ne s'en aperçoive. Écoutant notre cœur, nous l'avons tout de même prévenue qu'une giclée de vomi coulait de son épaule gauche vers son dos dénudé et nous la laissâmes à ses cris d'horreur et de dégoût. J'avais loupé la performance que je venais voir mais au moins j'avais vu une fille vomir sur une autre.
Plus tard, au fumoir le faux suisse blond m'embrassa puis disparu chercher une meilleure proie, ce qui fût un peu déconcertant au début mais finalement je n'avais rien perdu, quant au vrai suisse brun barbu, lui, il dansait et continuait sa soirée en s'amusant.
Toute la nuit nous n'avons eu de cesse de pailleter les gens parce qu'ils le réclamaient, enfin presque tous. Et encore une fois nous pouvons dire que les paillettes restent l'élément essentiel pour passer une bonne soirée.
Puis, la fatigue se fit sentir. La bourlinguette était partie avec sa petite amie moins bourlingue qu'elle. Le jour commençait à se lever. Il était temps de rentrer. Dans le métro désert je me suis rendu compte que je n'étais pas dans la bonne station, Princesse Cyprine décida alors de m'accompagner à pied, le long du canal. Il faisait froid, nous n'étions pas d'accord sur le chemin à suivre, j'en avais marre, mais j'avais passer une super soirée, des paillettes plein la tête, au sens propre comme au figuré. Ce soir là, l'esprit de Divine avait été avec nous.