Peaches continue d'illustrer son album par des vidéos géniale dont voici la dernière : Free Drink Ticket. Un univers sombre et envoûtant, une cérémonie dans une grotte et un sanglier géant et inquiétant… voilà la version non censurée sur Vimeo …
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OS SEMENT : Sexte
C'est un duo mystérieux qui met le feu. Ils m'avaient fait exploser en vol pendant leur set énergique au Bikini il y a quelques temps déjà. Ils sortent dans quelques jours, le 17 janvier pour être précis, un E.P qui percute, plein de bonnes basses et de sons qui s'entrechoquent, impitoyables, de tracks sombres qui sentent le sexe, les airs de dragues dans des friches industrielles abandonnées, les pupilles dilatées, la sueur des danseurs effrénés… Cet EP est un acte sexuel et je vous le conseil chaudement !!! (lien avec l'album plus bas)
Voilà un premier extrait, qu'ils dédient aux culturistes et amis, téléchargeable gratuitement sur leur soundcloud. Le clip qui accompagne ce premier single, DOPA, donne un peu l'ambiance générale. Enjoy !
Et ici, le teaser de l'album
Et en écoute sur soundcloud et en achat ici
David Bowie "The next day"
En ce jour saint de l’ascension, voici le dernier clip de David Bowie, avec plein de belles images et du sang… enjoy !
L'opium du peuple ça fait mal...
Parce qu'on aime l'amour qui fait mal, que le clip est réalisé à la fistinière, qu'il y a des gens géniaux dedans et que la reprise de « Fais moi mal Johnny » est superbe ! (spécial big up à Aurélie <3)
J'aime quand tu me baises
Le nouveau clip des Tout de Suite, on l'attendait depuis longtemps, il est arrivé aujourd'hui et comme d’habitude ça transpire le sexe sale à merveille !!!
A.J Sploshgirl
Vendredi 20h45, chevauchant mon fidèle destrier les cheveux au vent, j'étais parti battre mon record pour rejoindre le point de rendez vous à l'autre bout de la ville. A bout de souffle, je rejoignis une foule bigarrée en attente du signal pour entrer dans l'antre du petit diable qui semblait me chuchoter « Entrez donc mes amis, entrez donc en mon corps voir ce qu'il s'y passe ».
Dans la pièce principale : un homme fantomatique au corps peint de blanc, corps sans tête qui se déplaçait de temps en temps. L'homme n'avait pas besoin de visage, l'homme était un corps statufié.
Dans une petite pièce, une baignoire et dans la baignoire une mariée, les jambes écartées laissant voir des talons hauts et blancs, débordant de son récipient, lisant un livre sur le viol. Au dessus de la baignoire un tableau au cadre baroque représentant une vulve ouverte et rouge. Un homme bien vêtu faisait partit de la scène posté à côté de la baignoire. La salle se remplissait. Le public s'entassait dans la petite pièce et je maudissais mes parents de ne pas m'avoir fait plus grand. Ceux qui comme moi étaient restés dans la grande salle ne voyaient rien mais ils pouvaient entendre un chant lyrique s'élever. Une mélodie berçait l'air et la curiosité de la foule aveugle. Soudain un cri surpris l'assistance et réveilla ses sens. Il se passait quelque chose d'angoissant. La foule dans un murmure de vêtement s'écarta doucement pour laisser passer la mariée couverte de sang, se glissant au sol agonisante, accompagnée du chanteur lyrique qui jodlait une douce et tendre mélopée. Spectateurs du crépuscule d'un rêve, les gens regardaient, interdits, la mariée ensanglantée se trainer au sol jusqu'à la scène et passer derrière les rideaux. Quand ceux-ci s'ouvrirent, la mariée était assise sur une chaise, elle se délestait de ses chaussures blanches, ses talons hauts, comme si elle se séparait d'un morceau de sa féminité en nous en rendant témoin. Elle passa alors derrière des panneaux de papier qui serviraient d'écran pour la danse de son ombre.
L'ombre d'un femme qui se dévêt à l'aide d'un couteau, l'ombre d'une femme qui danse avec une lame, l'ombre d'une femme qui déchire en lambeaux les beaux habits qui la couvrent, l'ombre d'une femme qui se découvre sensuelle avec une arme, instrument phallique de sa déchéance. Âme nue.
Puis, comme une ombre qui prend forme, comme une douleur qui nous rappelle la réalité vive de la chaire, avec son couteau elle déchira l'écran de papier pour montrer sa nudité écarlate. Du sang coula de sa bouche. Elle s'installa alors sur une chaise histoire de chausser des bottes rouges aux talons extrêmes bien connues des fétichistes, des bottes qui sanglent mollets et cuisses et qui ne permettent de marcher que sur la pointe des pieds comme une danseuse bloquée en faisant ses pointes. Et c'est dans une marche grotesque imposée par ses bottes, contrainte d'une féminité exagérée, qu'elle commença à écraser un à un les œufs qui jonchaient le sol. Petit à petit les chaussures extrêmes réduisaient au néant tout ce qui aurait pu naitre. Vision d'une castration. Une fois que tout fût broyé, elle entreprit de traverser à nouveau la foule qui s'ouvrit devant elle, comme la mer devant un prophète ou comme une femme offerte, pour venir s'assoir sur le bar et dominer le public. Assise là, elle déclama alors un passage de King Kong Théorie de Virginie Despentes, texte féministe, interprétation violente et innovante du viol, qui traite des hommes et de leur incapacité à accepter que ce qu'ils mettent en scène dans un viol collectif ce n'est pas le désir de la femme mais le désir du reflet d'eux même, qu'ils ne sont rien sans les femmes qu'ils désirent autant qu'ils haïssent autant qu'ils s'aiment eux-même. Le public prit une claque.
Dans le même temps elle se faisait savamment attacher par un homme à la tête de loup, bondage accepté et assuré qui la suspendit dans les airs au dessus du bar. Esclave assumée que rien n'empêche de penser, elle a fait le plus grand pas car elle a accepté ce que l'homme est incapable de penser. (La supériorité réside en celui que l'ont croit soumis.) Suspendue dans des poses lascives, elle ne pouvait que subir le miel qui lui était versé sur la tête, donnant un goût sucré au tableau cru qui se dessinait sous nos yeux.
Puis, la belle encordée se fit délier, reprit sa liberté pour aller s'installer sur un cercueil au dessus duquel se trouvait une couronne de fleurs mortuaire en forme de croix avec une bandeau où il était écrit « fleur de viol ». Elle entreprit alors de s'arracher la peau et de racler ses larmes de miel au couteau, pour toaster des tranches de pain qu'une femme blanche aux cheveux rouge distribua à quelques participants. C'était une mort mise en scène et quelque chose de dur à avaler. Parallèlement l'homme fantomatique avait pris place sur scène révélant son visage. Il fût pris de tremblements, de frémissements, de toux et de sa bouche coula le sang. Vision d'une agonie qui prit fin quand le voile lui fût remis sur la tête. Dans cette histoire, l'homme n'a pu montrer son visage que pour montrer sa mort, son agonie, son sang qui dégouline de sa bouche comme la violence. L'homme était un fantôme en ce monde, une forme qui ne s'est dévoilée que pour cracher son mal.
Le rideau s'est refermé nous laissant le cerveau retourné comme après une prise de drogue. La performance s'est finie en une pluie d'applaudissements.
Merci A.J pour cette rétrospective palpitante.
Le fouet
Le fouet est un instrument composé d'une ou plusieurs lanières, généralement en cuir, et d'un manche. Ses usages sont liés à sa composition :
- si la longueur de la lanière permet de frapper la peau d'un être humain ou d'un animal pour le blesser ou le faire souffrir dans le cas de la torture, l'usage habituel est simplement d'inciter, sans coups violents, un animal de trait à avancer plus vite.
- la vitesse de la lanière fait que le bout atteint une vitesse telle qu'elle provoque un bruit sec. En effet la vitesse de l'extrémité dépasse la vitesse du son et provoque une onde de choc sonore franchissant ainsi le mur du son avec un « bang supersonique » qui n'est autre que le claquement entendu. Ce bruit sert à donner des ordres aux animaux dans les cirques par exemple.